GARD L'hommage rendu aux écrivains morts pendant la guerre
Parmi les 560 écrivains français décédés durant la guerre de 1914-1918, 3 étaient nîmois, et un villeneuvois. Un hommage a été rendu hier à Nîmes et à Villeneuve à ces personnalités pour qui la guerre a stoppé à jamais un talent qui aurait dû s'exprimer à travers le temps.
Charles Péguy, Alain Fournier, Guillaume Apollinaire... Ils sont nombreux les écrivains contemporains de l'époque sanglante de la 1ère guerre mondiale à être tombés sous les assauts ennemis. En tout, ils furent 560. A Nîmes, 3.
Ernest Babut 1875-1916 (Professeur d'histoire du christianisme à la Faculté des lettres de Montpellier et fils du pasteur Charles-Édouard Babut).
Albert Bertrand-Mistral 1890–1917 (le petit neveu par alliance de Frédéric Mistral).
Alfred Gabourdès (Né à Nîmes le 11 novembre 1885 - Tué le 25 août 1914 porté disparu à Buzy-Saint-Maurice-Warcq-Boinville,Meuse).
A Villeneuve, un hommage a été rendu en fin d'après-midi au poète Francis Pouzol, tombé au front le 27 septembre 1918 à Sommepy, dans la Marne. Né à Villeneuve en 1891, diplômé de l'école normale de Nîmes puis professeur à l'école supérieure de Bagnols, Francis Pouzol était un ardent défenseur de la langue provençale, "cette langue qu'il chérissait par dessus tout", a lancé le maire Jean-Marc Roubaud.
La nièce de Francis Pouzol, Francine Michel, a lu deux poèmes en Provençal de son oncle fauché en pleine jeunesse, à 27 ans, devenu pour l'histoire un écrivain combattant.
Anthony Maurin et Thierry Allard