MUNICIPALES 2026 À Poulx, la succession à Patrice Quittard est ouverte
La maire Sylvie Campeyron, qui a succédé en cours de mandat à Patrice Quittard, ne se représentera pas.
Poulx, charmant petit village résidentiel de 4 300 âmes, collé à Nîmes. Depuis 2014, l'hôtel de ville est occupé par Patrice Quittard, un ancien cadre bancaire. Malheureusement, en septembre, l'édile a dû démissionner pour raison de santé. C'est sa première adjointe, Sylvie Campeyron, qui a été élue maire et qui terminera le mandat 2020-2026. « Je suis élue depuis 2008, mais je ne me représenterai pas », explique-t-elle, laissant la porte ouverte aux élus de sa majorité ainsi qu'aux opposants.
« Officiellement, il n'y a rien… Mais officieusement, on connaît quelques noms », poursuit-elle. Lesquels ? Il y aurait, par exemple, l'adjoint délégué à la voirie et aux réseaux, Christian Poussin, mais aussi Christian Guihmert, chargé des travaux et de la démocratie participative. Parmi les opposants, Jean-Antoine Bunoz, responsable de l'entreprise Pertuis Froid, s'était présenté aux dernières municipales face à Patrice Quittard, mais avait été battu.
Le Plan local d'urbanisme en pleine révision
Aujourd'hui, la mairie de Poulx emploie une quarantaine d'agents. Son budget de fonctionnement s'élève à 4 millions d'euros, et environ 3 millions d'euros sont consacrés chaque année aux investissements. Au cours de ce mandat, la mairie a dû revoir ses projets, notamment la construction d'une salle socioculturelle, en raison de l'envolée des coûts des matières premières. Finalement, le projet a été transformé en halles à 400 000 €, permettant d'accueillir différents événements.
En parallèle, la commune révise actuellement son PLU (Plan local d’urbanisme). Un document clé qui définit les règles d'aménagement du territoire. À l'origine, le village proposait de vastes terrains pour attirer des ménages aisés désireux de construire leur maison. « Sauf qu'avec le temps, de nombreux propriétaires ont divisé leurs terrains pour permettre à leurs enfants de bâtir à leur tour », explique une de nos sources. Enfin, Poulx manque cruellement de logements sociaux, ce qui lui coûte chaque année 115 000 € de pénalités.
En 2026, charge donc au nouveau maire de proposer une feuille de route pour continuer le développement de Poulx.