L'AGENDA Alès et Nîmes s'emploient à créer un nouvel avenir
C’est parti pour les entretiens Nîmes-Alès où science et citoyenneté se mêlent pour valoriser le territoire afin de mettre en exergue les atouts dont dispose le pôle métropolitain.
Tisser des liens, s’emparer des projets qui feront l’avenir d’un territoire et y mêler les principes fondateurs du pôle métropolitain Nîmes-Alès : la formation, l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.
Pour Yvan Lachaud, Président de Nîmes Métropole, «Nous avons, depuis 2 ans, la volonté de concentrer nos efforts sur un certain nombre de car à nos yeux, notre voisine montpelliéraine s’est bien plus développée que Nîmes alors que notre ville était plus importante au sortir de la guerre. Sans être en concurrence, il faut qu’Alès et Nîmes se développent grâce au pôle métropolitain de 400000 habitants en travaillant en synergie comme cela a été le cas pour l’école des Mines d’Alès. Nous voulons surtout que notre territoire soit attractif. Rien n’est possible sans travail intelligent avec Montpellier et Sète afin de mettre en place un schéma qui permette de faire face à Toulouse».
Et pour parler d’attractivité, une grande conférence a lieu dans quelques minutes (18h30) à la faculté de Nîmes… En effet, le professeur Jean Jouzel, prix Nobel de la paix participe à ces entretiens et parlera de l’urgence climatique et des objectifs atteints ou non de la COP 21.
Une meilleure visibilité
Pour Emmanuel Roux, Président de l’Université de Nîmes, ces entretiens partent d’un constat. «Le Gard produit des richesses, de la recherche mais nous avons le sentiment de manquer de visibilité et d’exposition aux yeux du grand public. Ces entretiens sont une démarche citoyenne, pédagogique, qui permet de vulgariser la recherche en la rendant accessible à tous. Pour l’université, l’axe Nîmes-Alès est une histoire ancienne, nos liens sont historiques et des projets aboutissent chaque année».
Sans Max Roustan, maire d’Alès, de son agglo et surtout Président du pôle métropolitain, c’est Christian Chambon qui se collait au petit discours. «C’est assez rare que les élus s’emparent eux-mêmes de leur propre destin… En 2011 il y avait 77 communes et 350000 habitants, le chiffre ne cesse d’aller crescendo. Quelques personnes ont dessiné cet avenir, il faut maintenant le sculpter!».
3 doctorants récemment diplômés et dont les travaux concernent le bien-être, la société, la vieillesse; une molécule antibiotique qui risque de révolutionner le monde de la santé, ou encore le droit nucléaire, ont démontré les capacités inépuisables du vivier local.
Pour finir, c’est un concert au piano de Charles Richard-Hamelin, lauréat québécois de 26 ans de la médaille d’argent du concours Chopin à Varsovie parmi 450 sélectionnés, qui est venu clore la soirée… Mais bon, il va tout-de-même falloir s’occuper des quelques fuites qui sèment la terreur dans l’amphi à la moindre pluie!