On peut dire qu'il a goûté à toutes les formes de délinquance : les délits routiers, les violences, les vols, la détention de matériel de guerre. À 39 ans, cet homme était détenu après une condamnation au tribunal correctionnel de Nîmes à un an de prison et mandat de recherches. Il n'avait pas assisté à l'audience correctionnelle pour un délit de fuite après un accident sur une petite route du département et a été interpellé plus tard. 

Ce mardi, il est donc arrivé détenu devant la cour d'appel de Nîmes. Il souhaitait faire abaisser la peine afin d'obtenir une libération immédiate, car il a reconnu les faits reprochés. 

"À quel moment allez-vous changer de comportement ? Vous n'avez pas encore 40 ans et déjà 24 condamnations", interroge le président de la cour d'appel correctionnelle, Olivier Guiraud, qui énumère la casier judiciaire avec au moins une condamnation chaque année depuis 2002. "Mais depuis 2019 j'ai changé. Maintenant j'ai un emploi, j'ai même une société", répond fièrement le prévenu dans le box. "Il a été idiot de prendre la fuite et il ne sait même pas pourquoi car il était en règle avec son permis, les assurances et le contrôle technique", plaide son avocat. 

"Mais il a un casier judiciaire lourd", charge l'avocat général qui demande une peine de 8 mois de prison avec un maintien en détention. Il a reconnu les faits mais sans vraiment convaincre pour les expliquer et écope de 6 mois de prison ferme avec un maintien en détention.