Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 05.10.2021 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 13341 fois

GARD Le dîner aux chandelles tourne au vinaigre, violences conjugales au restaurant

(Photo d'illustration/ObjectifGard)

Tribunal. C'était normalement une soirée pour dissiper les doutes et relancer une relation amoureuse conflictuelle entre un homme et sa compagne...

Seulement le repas dans ce restaurant de Goudargues, le 7 août 2020, a rapidement tourné au vinaigre... Madame reçoit deux verres de vin à la figure, obligeant la serveuse à intervenir dans la dispute. Monsieur, lui, quitte le restaurant avant d'être interpellé et interrogé par les gendarmes le lendemain.

"Ce soir-là, elle m'a insulté. Sa violence verbale a été dure à encaisser, elle m'a souhaité de finir dans un fauteuil roulant", témoigne à la barre du tribunal cet homme de 61 ans poursuivi pour "violence sur un conjoint".

Les verres de vin à la figure ? "Un réflexe", selon l'avocat

"Mais elle dit la même chose de vous, elle évoque des harcèlements, des humiliations, des violences psychologiques", tempère le président du tribunal correctionnel avant de relancer : "Vous étiez ensemble depuis combien de temps ?" "4 mois", répond timidement le prévenu.

La victime, elle, n'est pas venue à l'audience. Elle en a pris pour son grade de la part de l'avocat de la défense : "C'est une relation extrêmement toxique, il subit des violences psychologiques". Il poursuit : "Les gestes d'envoyer les verres de vin dans la figure répondent à un réflexe, ils n'étaient plus dans une relation normale. Mon client était manipulé et asservi, sous l'emprise totale de cette femme", estime le conseil du prévenu qui charge la victime non présente à l'audience et sans avocat.

Le tribunal a décidé de condamner le mis en cause reconnu coupable des violences conjugales. Il doit payer 1 500 euros d'amende. Une addition salée.

Boris de la Cruz

Boris De la Cruz

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