L’incident s’est déroulé dans la soirée du 19 janvier à Caveirac. Le prévenu indique avoir été invité à manger par une amie. Durant son audition devant les gendarmes, cette femme a une tout autre version : “Je regardais tranquillement ma télé quand il a sonné chez moi. Il est arrivé dans un sale état, il avait beaucoup bu. Je ne voulais pas le voir et je lui ai demandé de partir ”.

Dès le début, la situation a dégénéré. L’homme de 50 ans explique : “Quand je suis arrivée, elle était déjà saoule. Elle me criait dessus donc je lui demandais de se calmer. Elle est bipolaire, et le mélange entre ses médicaments et l’alcool, la rend folle”. Il reprend : “Ensuite, elle m’a enfermé chez elle puis m’a pris mes clés de voiture, car elle ne voulait pas que je reparte”.

Pourtant, les voisins racontent que la femme demandait d’appeler la police en criant “À l’aide, il va me tuer”. La victime a également expliqué aux gendarmes qu’elle a reçu deux coups-de-poing de la part du prévenu. Celui-ci lui disait : “Je vais te niquer”. Devant le tribunal correctionnel de Nîmes, l’homme nie tout. Selon lui, c’est elle qui l’a giflé.

La relation entre ces deux personnes est ambiguë. Selon la femme, ils ont eu une relation passée. Pour monsieur, c’est “juste une amie”. Sans domicile fixe, le prévenu assure vouloir se réinsérer. “À 50 ans, il serait temps”, répond le président. La partie civile affirme : “Depuis leur rupture, ma cliente est souvent victime de violences par monsieur. Deux tiers des témoins confirment les dires de la victime”.

Malgré la demande de relaxe par la défense, le prévenu a écopé de six mois de prison et de deux ans de sursis à sortie de ses six mois. Il est aussi interdit de paraître au domicile de la victime.