Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 03.01.2022 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 15032 fois

NÎMES Condamné à un travail d'intérêt général, il arrête au bout de deux jours car il est trop fatigué

(Photo d'illustration : Anthony Maurin)

Voilà un homme qui a au moins le sens de la franchise. Il a affirmé ce lundi au tribunal correctionnel de Nîmes qu'il avait refusé de poursuivre son travail d'intérêt général car " il était fatigué".

Le prévenu, âgé de 31 ans, est connu de la justice pour dix condamnations. En 2017, il avait été puni par la juridiction pénale nîmoise à 35 heures de travail d'intérêt général. Une semaine de boulot dans une association en guise de sanction pénale. Le mis en cause, qui comparaît aujourd'hui détenu pour une autre cause, a bien commencé son travail, mais il l'a stoppé au bout de deux jours, épuisé à l'en croire. "Je buvais beaucoup, je me droguais. Je ne pouvais pas tenir le rythme", souligne le trentenaire qui affirme avoir comme seul but de réinsertion lorsqu'il sortira de prison : le travail. En attendant, il devra attendre encore un peu avant de se mettre à la tâche, car il a écopé de 3 mois de prison pour "inexécution d'un travail d'intérêt général".

Boris De la Cruz

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