Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 04.02.2021 - tony-duret - 1 min  - vu 5352 fois

NÎMES Le chauffard aux 31 condamnations donne aux policiers le nom de son frère « sans faire exprès »

Photo d'illustration. Palais de Justice de Nîmes. D.R/

Luis, un homme de 41 ans qui fait partie de la communauté des gens du voyage, était jugé mardi matin en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour des délits routiers et une usurpation d’identité.

Deux procédures ont été déclenchées contre Luis. La première affaire remonte au 29 novembre 2014 quand il a pris la fuite après un accident de la route à Sommières. Ce jour-là, l’accusé conduisait trop vite, sans permis, et a percuté un autre véhicule dans un virage mal négocié.

Sept ans plus tard, rien n’a changé. Toujours sans permis et toujours à vive allure - 99 km/h au lieu de 70 km/h - Luis est contrôlé sur l’avenue Kennedy à Nîmes. Quand les policiers l’arrêtent et lui demandent son identité, l’homme aux 31 condamnations donne le nom de son frère. « C’était sans faire exprès », dit-il par la voix d'un traducteur espagnol.

Le tribunal n’y croit pas. Comme il ne croit pas non plus aux différentes promesses faites pendant l’audience : « Dès que je sors je passe mon permis » - alors qu’il ne l’a jamais passé en plus de 20 ans - ou « je ne conduirais plus jamais de voiture ». Le procureur, Willy Lubin, résume ses propos : « Cela ressemble aux histoires que l’on raconte aux enfants ». Il requiert un an de prison ferme. Le tribunal le suit et ajoute 950€ de dommages et intérêts à verser à la victime de l’accident de 2014 à Sommières.

Tony Duret

Tony Duret

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