En deux mois, le nombre de vols à la roulotte dans les véhicules stationnés autour des quartiers de la préfecture à Nîmes et celui de la rue de la République a explosé de façon inquiétante.

58 faits recensés en 58 jours. Dans les voitures, le voleur dérobait la totalité des objets laissés par les propriétaires : du numéraire, des portefeuilles, des sacs oubliés. Avec un mode opératoire similaire, une vitre arrière qui est cassée selon une technique particulière et sans jamais laisser de traces ADN pour ce mystérieux voleur.

Il fallait stopper la série, un travail de bénédictins va débuter pour plusieurs policiers. L'unité en charge des synthèses du commissariat va éplucher les plaintes, puis reprendre le pédigrée des personnes connues pour ce genre d'infractions. Et là, un enquêteur va percuter sur un détail qui va permettre de mettre une identité sur un suspect. Un homme, âgé de 29 ans, déjà impliqué dans des vols à la roulotte dans un autre quartier de la ville concentre les attentions. Le détail intéressant dégoté par le policier c'est que la compagne de cet homme habite justement au centre du secteur concerné par les 58 nouveaux faits.

D'autres enquêteurs du groupe "automobile" épluchent la téléphonie et l'emploi du temps de ce voleur présumé, sans oublier la vidéosurveillance de la ville qui permet de voir une silhouette ressemblant à ce voleur à la roulotte déjà arrêté il y a quelques mois du côté du quartier Gambetta. Là encore d'autres détails vont s'imbriquer. Lorsque le suspect est loin de Nîmes la série de vols s'arrête et lorsqu'il est près du centre-ville les voitures sont visitées dans ce secteur.

Finalement interpellé et placé en garde à vue, le mis en cause réfute la totalité des infractions. Il a été convoqué pour une prochaine audience correctionnelle.