Publié il y a 1 h - Mise à jour le 18.11.2025 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 1416 fois

NÎMES Un policier reconnaît "Zizou" faire un sprint au Chemin-Bas-d'Avignon

Deux jeunes ont été visés et blessés par des tirs dans le quartier populaire.

S'il ne se reconnaît pas sur les images de vidéosurveillance, un policier de la BAC est lui affirmatif en procédure. L'homme nommé XH2 sur l'image des enquêteurs n'est autre que "Zizou", un habitué du Chemin-Bas-d'Avignon à Nîmes. Un homme, âgé de 23 ans, qui est détenu depuis septembre 2024 dans un dossier qui pourrait être lié aux stupéfiants et à la guerre que se livrent certains clans autour du trafic de drogue. Déjà connu pour cinq autres condamnations, il est mis en examen depuis plus d'un an pour "tentative de meurtre en bande organisée", "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime" et "détention non autorisée d'arme de guerre". Un suspect qui est venu récemment devant la cour d'appel de Nîmes réclamer un contrôle judiciaire.

Il est donc reconnu par un policier de terrain comme un des acteurs de la fusillade survenue le 10 mars 2024 dans le quartier du Chemin-Bas-d'Avignon. Ce jour-là, deux jeunes ont été visés et blessés par balles sur un point de deal connu de la ville. Les deux victimes vendaient de la drogue, l'un vient de la région parisienne, l'autre de Perpignan. Sur les images vidéos, une voiture approche d'un groupe, puis une fusillade éclate avec deux blessés. Rapidement les agresseurs s'enfuient, Zizou, lui, est bien en jambe et parvient à sprinter pour quitter les lieux avant l'arrivée de la police.

Zizou nie catégoriquement avoir participé à cette scène de tirs, il ne se reconnaît même pas sur les images enregistrées. Les enquêteurs, eux, pensent tenir un des membres actifs du commando de tireurs, même si lui minimise les faits et avoue une participation de seconde main au trafic dans le quartier. Son ordinateur sera saisi à son domicile lors de la descente policière. Dans ses fichiers, de biens curieuses recherches apparaissent : "sanction pénale tireur" ou encore "blessés par balles". Un suspect qui était sous bracelet électronique au moment des faits et qui demande pour cette nouvelle affaire un contrôle judiciaire. Problème : il n'a aucun document sur son éventuelle domiciliation loin de Nîmes où il est déjà interdit de séjour concernant une ancienne condamnation.

L'avocat général, Dominique Sié, s'opposait lundi matin à cette libération, tandis que son conseil estime elle que "si son téléphone a borné près des lieux des faits, il n'est identifié par aucun des co-auteurs".

La cour d'appel a suivi les réquisitions du parquet général et a maintenu Zizou en détention.

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