NÎMES OLYMPIQUE Le tonnerre fait parler la poudre
Pour le compte de la 18ème journée du Ligue 2, le Nîmes Olympique recevait le Stade Brestois 29. Pour le dernier match de l’année aux Costières, l’envie de bien faire devait être au programme. Score: 1-2.
L’entame de match est relativement équilibrée mais Brest prend rapidement l’avantage. Très bien lancé par Battocchio qui s’est faufilé à travers la ligne du milieu de terrain, Neal Maupay prouve sa technique et slalome dans la charnière centrale en manque de repères. Il se présente seul face à Marillat qui s’avance et s’étend mais le Brestois croise son tir et inscrit le premier but de son équipe mène 1-0 à la 10ème.
A la 19ème sur un coup-franc excentré, c’est Anthony Marin qui s’élève plus haut que les défenseurs adverses, hélas le Nîmois ne cadre pas sa tête. Les Crocos en manque d’inspiration et de possession laissent peu à peu le jeu à Brest et à sa froide mais efficace technique. Profitant d’une nouvelle errance nîmoise, Faussurier seul dans la surface des Crocos allait prendre tout son temps pour inscrire le deuxième but de sa formation... 23ème minute, après un bon travail côté droit, un centre arrive tout doucement et sans aucune résistance au second poteau sur Faussurier qui revient sur ses pas pour éliminer Marillat et tirer à contre-pied.
Approximations, imprécisions et rébellion
Trop d’approximations, d’imprécisions du côté du Nîmes Olympique et les erreurs, face à Brest, se paient cash… Comme souvent, on a l’impression qu’à la 32ème, Christian Kouakou est déséquilibré dans la surface brestoise. Monsieur Delerue demande à l’attaquant de se relever. Bizarre, vous avez dit bizarre? Attendez la suite! Finalement, c’est à la 37ème minute que Kouakou obtiendra justice… Certes il se laisse volontiers tomber en arrière mais bon… Enfin un pénalty octroyé aux Crocos. Savanier s’élance, tire sur sa gauche, le portier touche le cuir mais le ballon franchit la ligne! 1-2, le match est relancé.
Juste avant la pause, une autre frayeur est dégagée in extremis par Zié Diabaté. Dans la foulée et suite à une perte de balle de Gaëtan Paquiez, ce diable de Neal Maupay touche le montant de Marillat.
Des efforts trop timides et tardifs
Dès le retour des vestiaires les Crocos se montrent très rapidement incisifs à 2 reprises mais se laisseront vite endormir par le flot de passes des visiteurs. Pour l’occasion encore un peu trop personnel, Kouakou, qui récupère le ballon après la chute de son adversaire direct, oublie Alioui pourtant bien seul à quelques pas de lui et avorte tout espoir de contre-attaque (70ème).
Face à une équipe au jeu impeccable, les Crocos peinent à déployer leurs offensives et les attaquants restent muets ou inaudibles. Du côté de Brest, à 10 minutes du terme de la rencontre, l’attaque se fait pressante et Nîmes échappe de peu au troisième but. Un poil trop joueurs, les attaquants s’amusent entre les lignes, passent la défense et Yan Marillat mais le ballon ne rentre pas!
Sur un coup de main de l’arbitre qui laisse jouer une touche dans le dos de la défense brestoise alors que le jeu s’était arrêté, Alioui hérite d’un centre de Cissokho mais ne parvient pas à cadrer (83ème). Les Crocos pousseront jusqu’à la fin avec un certain panache et un soutien total de son public, tomberont plusieurs fois dans la surface adverse mais le score en restera là.
Fiche technique NO-SB29:
Spectateurs: 4774.
Score: 1-2.
Buts: Maupay (10ème), Faussurier (23ème), Savanier (SP 37ème).
Conditions: temps clément, pelouse en mauvais état.
Arbitre: M. Amaury Delerue.
Cartons jaunes: Castan (18ème) Marin (27ème), Garcia (62ème)
Carton rouge:
Le groupe nîmois: Marillat, Paquiez, Marin (Garcia 46ème) , Harek (cap), Diabaté, Valls (Thioub 78ème), Fabre (Azouni 68ème), Savanier, Cissokho, Alioui et Kouakou. Joueurs non utilisés: Dias, Aït Fana. Entraîneur: Bernard Blaquart.
Le groupe brestois: Hartock, Castan, Belaud, Diallo, Nganioni, Faussurier, Coeff, Battocchio (Joseph-Monrose 66ème), Pelé (Labidi 50ème), Grougi (cap) (Perez 73ème), Maupay. Joueurs non utilisés: Léon, Chardonnet. Entraîneur: Jean-Marc Furlan.