Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 18.09.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 974 fois

NÎMES Mais oui, mais oui, l'école Henri Wallon est finie...

Le Recteur de l'Académie de Montpellier, la directrice de l'école maternelle et le sénateur-maire de Nîmes. Photo DR/S.Ma

C'est main dans la main que Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes et Christian Philip, Recteur de l'Académie de Montpellier, suivis d'une pléiade d'élus, ont inauguré ce lundi 17 septembre, le groupe scolaire Henri Wallon (18 classes) planté du côté ouest de Nîmes, à deux pas de l'avenue Kennedy.

Ce projet d'envergure, presque 4 000 m², inscrit dans le cadre du Renouvellement Urbain sur le secteur Pissevin, est donc bel et bien achevé après un peu plus de deux années de chantier. Et Thierry Serda, chef de projet (du service des équipements de la direction de la construction de la ville de Nîmes) ainsi que l’architecte  Richard Teissier (de l’agence Portal Thomas Teissier Architecte) n'ont eu droit qu'à des compliments. Le Recteur d'académie a même parlé de "vrai bijou, je pense sans aucun doute que c'est la plus belle école de l'académie."

Un mur végétal s'affiche sur tout un pan de mur. Photo DR/S.Ma

La plus belle avec son architecture hors norme, ses couleurs éclatantes, cet escalier monumental, ses fenêtres qui donnent à voir un nouvel horizon aux enfants, ces terrasses sur la toiture... Et certainement l'une des plus novatrices notamment en termes d'équipement et de qualité environnementale. Citons, puisqu'il faut des exemples, ces tableaux blancs interactifs installés dans chaque classe ainsi que la performance Énergétique conduisant à une consommation de 40kwh/m2/an d'énergie primaire pour chauffage, éclairage et auxiliaires, soit 4 à 5 fois moins que la moyenne des écoles existantes. Alors oui, l'innovation a un coût : près de 16 millions d'euros pour le projet global. "L’Éducation coûte cher, c'est un choix assumé" a précisé le sénateur-maire qui a tenu à souligner et ce même s'il a eu du mal à faire entendre son discours dans la cour de l'école très bruyante, le désintérêt de l’État concernant ce projet. À Christian Philip de reprendre : "Le devoir de l’Éducation nationale est de transmettre le savoir mais pas dans n'importe quelles conditions."

Sans regrets

Franck Philibert, directeur de l'école élémentaire Henri Wallon, Virginie De Coster, directrice de la maternelle Henri Wallon et deux élèves de CM2, Houdaïbidine et Armel, 10 ans. Photo DR/S.Ma

Ces mauvaises conditions auxquelles le Recteur d'académie fait allusion, Franck Philibert, directeur de l'école élémentaire Henri Wallon depuis six ans, les a connu. Aussi "c'est sans regrets que nous avons quitté l'ancienne école -- qui se trouvait rue Daumier avant d'être démolie, NDLR -- pour rejoindre celle-là, un projet élaboré pour les enseignants dans le but de faire progresser "tous" les élèves." Virginie De Coster est elle "fière d'être la première directrice de l'école maternelle Henri Wallon", un établissement qui a nécessité un certain investissement "que l'on se doit de respecter" a-t-elle lancé sous les applaudissements des parents et des élèves qui avant le discours des Officiels ont célébré l'inauguration de leur nouvelle école en chanson... "Jean petit qui danse, Jean petit qui danse de son doigt il danse, de son doigt il danse de son doigt doigt doigt, la la la."

Stéphane MARIN

stephanie.marin@objectifgard.com

Stéphanie Marin

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