NÎMES Projet de rénovation urbaine : où en est-on ?
Prévue initialement en décembre 2016, la signature du protocole de préfiguration de l’ANRU 2 a pris du retard… En cause : le refus de l’ANRU de financer deux postes au bailleur social Habitat du Gard.
Ce mardi, s’est tenu au Colisée le comité du pilotage du projet urbain, présidé par Laurent Burgoa. Le référent de l’Agglo pour les dossiers nîmois représentait à la fois le président UDI de Nîmes Métropole, Yvan Lachaud, et le maire LR de Nîmes Jean-Paul Fournier. L’objectif de la séance : installer les huit membres des conseils citoyens (Nîmes et Saint-Gilles) et faire un point d’étape sur l’avancement du projet.
« C’est la première fois que les citoyens participent au comité de pilotage », relève Laurent Burgoa. En visite en octobre à Saint-Gilles, la ministre Hélène Geoffroy avait lourdement insisté sur la participation des habitants à l’élaboration du projet urbain. À Nîmes, l’ANRU 1 a duré dix ans pour un montant total de 200 M. L’ANRU 2 qui concerne Pissevin/Valdegour ; le Mas de Mingue et le Chemin-Bas devrait mettre autant de temps (si ce n'est plus) avec un coût avoisinant les 400 M.
L’ANRU refuse de financer deux postes
La signature du protocole de préfiguration est la première étape de cette opération de longue haleine. Prévue initialement en décembre 2016, celle-ci a pris du retard… En cause : le non-financement de deux postes d’ingénieur à Habitat du Gard. Ces emplois étaient compris dans l'enveloppe des 500 000 € promise, le 6 décembre, par le Comité d'engagement de l'ANRU et servant à financer neuf postes au total (2 pour Habitat du Gard ; 4 pour la Ville de Nîmes et 3 postes pour Nîmes Métropole).
Le bailleur social a besoin de deux ingénieurs afin d’étudier et de présenter un projet sur un patrimoine de 5 283 logements concernés par la rénovation urbaine. « C’est assez problématique, cela nous fragilise », explique l’une de nos sources à Habitat du Gard. L’Office a d'ailleurs décidé d’envoyer un courrier au préfet du Gard, référent pour l'ANRU et l’ANAH.
Du côté de Nîmes, Laurent Burgoa aimerait qu’un terrain d’entente soit pour signer avant mars ce protocole : « après, l’État entrera dans sa période de réserve avec la campagne pour la Présidentielle et Législatives », soulève-t-il.
2017 reste toutefois « une année transitoire importante » : « c’est l’année où le projet urbain doit être finalisé et concerté ». 2018 sera l’année pour la rédaction de la convention avec l’ANRU pour espérons-le, un démarrage des travaux en 2019.
Coralie Mollaret
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