Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 15.01.2017 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 194 fois

NÎMES Rénovation urbaine : Habitat du Gard écrit au préfet

Au premier plan, Denis Bouad, actuel président du conseil départemental du Gard aux cotés de Stéphane Cabrié, directeur général d'Habitat du Gard. Photo : Coralie Mollaret / Objectifgard.

Le refus de l’ANRU de financer deux postes dans le cadre de la rénovation urbaine a été qualifié « d’injuste » par le bailleur social, qui a écrit à Didier Lauga. 

Une décision inattendue. Mardi en Comité de pilotage, le préfet du Gard a annoncé le refus de l’ANRU de financer deux postes à Habitat du Gard. Deux emplois de chefs de projet chargés d’étudier les 5 283 logements sociaux concernés par la rénovation urbaine des quartiers nîmois de Pissevin/Valdegour ; du Mas de Mingue et du Chemin-Bas.

Le motif invoqué par l’État : la situation financière de l’Office qui « ne présente aucun signe de fragilité » ainsi que le plan d’aide CGLLS « qui ne concernait que le patrimoine issu de l’ex-OPH Pays Grand’Combien et ne devait pas bénéficier à l’ensemble du patrimoine », rappellent, en préambule dans leur missive, le directeur de l’Office Stéphane Cabrié et son président, Denis Bouad. 

Une décision à « reconsidérer »

Les deux hommes demandent à ce que l’ANRU revoie sa copie. Et d’énoncer leurs arguments, comme la fusion en 2014 d’Habitat du Gard avec l’ex-OPH Pays Grand’Combien. Un office « dans une situation de souffrance financière » : « aujourd’hui Habitat du Gard doit rattraper le retard et procéder à un certain nombre de démolitions. Cela nécessite des moyens très importants ». Second argument : les recettes du bailleur qui évoluent peu... En cause : « la non-augmentation des loyers » imposée par la réglementation. Pourtant, le président et son directeur sont catégoriques : « nos dépenses ne cessent d’augmenter, ce qui limite considérablement la possibilité de recruter du personnel supplémentaire ».

Si la situation du bailleur est saine, elle n’en reste pas moins « fragile ». La décision de l’ANRU est, selon eux, « un très mauvais signe adressé à Habitat du Gard, alors même qu’on lui demande d’être un partenaire particulièrement actif (…) À ce jour, ni les règles de financement, ni les règles de reconstitution de l’offre ne sont connues (…) Il serait particulièrement agréable que le financement de ces emplois puisse être reconsidéré et réétudié avec la plus grande attention ». 

CM

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Coralie Mollaret

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