ARAMON Michel Pronesti sort la sulfateuse
Tellement attendu qu’une foule compacte garnissait la salle Eugène-Lacroix, pourtant de taille respectable, et son hall d’entrée.
« On ne retient pas l’eau qui coule et les égos qui gonflent »
Il n’a pas fait le voyage pour rien : dans un discours plus offensif que jamais aux accents de meeting, Michel Pronesti a dézingué ses anciens colistiers qui ont démissionné en bloc après que leurs délégations leurs avaient été retirées (lire ici et là), avant que l’opposition leur emboîte le pas et provoque des élections municipales anticipées. Voulant asseoir sa posture de chef, Michel Pronesti a insisté sur la fonction du maire « gardien du temple », prenant l’exemple du risque inondation, qui parle à chaque Aramonais, compte tenu de l’histoire de la commune.
« Dans ces cas là, nous sommes seuls. Il faut agir et ce n’est pas du totalitarisme », lancera l’édile, allusion transparente aux accusations des désormais ex-colistiers à son encontre, avant de rappeler que « durant ces dix ans (de mandat, ndlr) je n’ai jamais failli » dans pareil cas. Et le maire de filer la métaphore, mais sur le versant politique : « en 2017, certaines cotes ont été dépassées qui mettaient en danger l’avenir du village. Après avoir actionné un plan de sauvegarde, j’ai dû me rendre à l’évidence : on ne retient pas l’eau qui coule et les égos qui gonflent. » Les intéressés apprécieront.
Le maire, quant à lui, assume : « je ne fuis pas quand eux ont choisi la désertion, saboter plutôt que de laisser vivre sans eux. » Repartira, repartira pas ? Repartira, à en juger par la phrase suivante : « Nous pourrions quitter le navire, mais pour vous, parce que nous vous le devons, 2018 sera une année où des grands programmes vont se poursuivre ou s’achever, pour bâtir un Aramon qui a du coeur, qui entreprend, qui soigne son cadre de vie et qui se protège. »
Dans le tas, citons la fin de la réhabilitation du Planet, un projet d’extension de la zone industrielle, le renouvellement des réseaux du quartier des Aires et de l’avenue de Nîmes, la réhabilitation du quai Carnot, le rehaussement de la digue, une étude sur la circulation et le stationnement, deux nouvelles caméras de vidéosurveillance chemin des Cigales et avenue de Nîmes, l’arrêt du Plan local d’urbanisme pour avril ou encore le fait que la gendarmerie « ne sera pas délocalisée. »
Le tout dans un contexte économique contraint, comme pour les 36 000 communes du pays. Pour autant, les taux de taxes locales n’augmenteront pas cette année, a affirmé le maire. Michel Pronesti a également annoncé que le le budget 2018 sera « voté par l’équipe en place » -donc avant les élections-, visiblement décidé à ce que l’épisode électoral qui s’annonce ne fasse pas perdre de temps à la commune.
Thierry ALLARD
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