L’organisation du programme du contrôle sanitaire de la qualité des eaux de baignade en rivière et en mer dans le département du Gard est définie par la délégation territoriale du Gard de l’agence régionale de santé du Languedoc-Roussillon, en concertation avec les communes concernées.

Dans le cadre de l'information du public sur la qualité des eaux de baignade sur le département du Gard, l'ARS communique le bilan de la campagne de prélèvements du 18 au 31 août 2014.

www.objectifgard.com vous propose de découvrir les résultats :

Baignades en mer : saison du 15 juin au 15 septembre 2014

Les contrôles ont porté sur 6 sites de baignade sur la commune du Grau du Roi.

Résultats du 21 août - tous les résultats sont satisfaisants

- 5 résultats sont de bonne qualité (sites de surveillance : le Boucanet, Rive Droite, Rive Gauche, Port Camargue Sud et Pointe de l’Espiguette),

- 1 résultat est de qualité moyenne (site de surveillance : Port Camargue Nord)

Résultats du 26 août - tous les résultats sont satisfaisants

- 5 résultats sont de bonne qualité (sites de surveillance : le Boucanet, Rive Droite, Rive Gauche, Port Camargue Nord et Port Camargue Sud),

- 1 résultat est de qualité moyenne (site de surveillance : Pointe de l’Espiguette)

Baignades en eau douce : saison du 1er juillet au 31 août 2014

Les contrôles ont porté sur 74 sites de baignade (80 analyses) sur 54 communes.

Résultats des contrôles du 18 au 31 août 2014

Les résultats sur ces prélèvements sont tous de qualité satisfaisante:

• 55 résultats sont de bonne qualité,

• 25 résultats sont de qualité moyenne.

Zones interdites à la baignade pour 2014

La mer : - site de baignade « l’étang de Salonique » – commune du Grau du Roi – la baignade dans l’Etang de Salonique est maintenue interdite par arrêté municipal d’interdiction de baignade du 2 août 2012. L’origine de la contamination n’a pu, à ce jour, être précisément identifiée.

Rappel de la liste non exhaustive des sites interdits à la baignade de façon permanente des zones interdites à la baignade de façon permanente pour des raisons sanitaires :

l’Homol : - le pont du Mas sur la commune de Génolhac;

la Cèze :

- de la limite de commune amont jusqu’à l’amont du site de baignade « les Drouilhèdes » sur la commune de Peyremale ;

- de l’aval du site « la plaine » sur la commune de Bessèges jusqu’à l’amont du site « le pont Saint Victor » sur la commune de Saint Ambroix ;

- à l’aval du site « le gravas » de la commune de Saint Gervais jusqu’à l’amont du site « Camping La Coquille » sur la commune de Bagnols sur Cèze.

le Gardon de Saint Jean :

- sur toute la traversée de Saint André de Valborgne ;

- du rejet de la station d’épuration de la commune de Saumane jusqu’à la limite communale aval de la commune de L’Estrechure.

l’Hérault :

- du hameau du Prat sur la commune de Sumène jusqu’à la limite communale aval de la commune de Saint Julien de la Nef, soit la limite départementale Gard-Hérault;

l’Arre : - sur l’ensemble de la commune du Vigan

l’Amous : - sur la totalité du cours d’eau ;

des zones interdites à la baignade de façon permanente pour des raisons de sécurité :

le Rhône : base nautique de Beaucaire sur la commune de Beaucaire, le plan d’eau du moulin sur la commune de Bellegarde ;

la Cèze : les cascades du Sautadet sur la commune de la Roque sur Cèze.

le Vidourle : les deux sites suivants "la baignade de Sardan" et "le pont de Sardan" sur la commune de Sardan.

la Ganière : sur l’ensemble de la commune de Gagnières.

Les prélèvements et les analyses sont réalisés par un laboratoire agréé par le ministère chargé de la Santé sous le contrôle de l’autorité sanitaire, la délégation territoriale du Gard de l’ARS Languedoc-Roussillon. Les analyses portent sur des bactéries indicatrices de contamination fécale (Escherichia coli et entérocoques fécaux). Leur présence dans l’eau indique une contamination d’origine fécale plus ou moins forte en fonction des concentrations relevées. Il est cependant important de savoir que ces germes microbiens ne constituent pas en eux-mêmes un danger pour les baigneurs, mais peuvent indiquer, par leur présence, celle simultanée de germes pathogènes dangereux. Des études épidémiologiques ont confirmé la relation entre les niveaux de contamination évalués à partir de ces indicateurs et la réalité du risque sanitaire.