NÎMES Les trafiquants gagnaient 2 000 euros la journée : 10 interpellations en centre-ville
Photo trafic de drogue à Nîmes.
C'est une grosse opération de police qu'ont orchestré la brigade anti-criminalité du commissariat de Nîmes et le GAJ, le groupe d'appui judiciaire.
Lundi matin, à Nîmes, les fonctionnaires ont procédé à l'interpellation de 10 personnes dans le secteur du boulevard Gambetta et de la rue Bachalas. Un secteur connu par les trafiquants et les consommateurs, mais où la police procède à des descentes régulières, histoire d'endiguer le phénomène et le commerce illicite des stupéfiants.
L'an dernier un réseau avait été démantelé. Cette semaine, les équipes de la commissaire Géraldine Palpacuer ont frappé à nouveau. " C'est un problème d'ordre public, il était important d'agir et de frapper pour les riverains et les habitants du secteur. Il est nécessaire de montrer notre présence permanente sur le Nord Gambetta ", estime la patronne des policiers en tenue.
Et la pêche a été bonne si l'on en croit les cinq personnes déférées, ce mercredi après-midi, au Parquet de Nîmes. Des hommes, déjà connus de la justice, qui devraient être jugés dès demain matin en comparution immédiate. Près de 500 grammes de drogue ont été récupérés par les enquêteurs. Un trafic de cannabis bien articulé autour du logement d'une nourrice, avec des vendeurs au pied de l'immeuble et des guetteurs.
Un réseau qui encaissait près de 2 000 euros de chiffre d'affaires par jour. Concrètement l'ossature du clan était articulée autour du logement d'une jeune femme qui cachait les produits chez elle. Elle était rémunérée 30 euros par jour pour prêter son domicile comme lieu de stockage. Chaque jour, elle recevait du cannabis qu'un livreur allait chercher auprès d'un grossiste dans un quartier sensible de la ville. Le livreur percevait 80 euros le transport. Les vendeurs et guetteurs situés au Nord Gambetta étaient rémunérés eux entre 60 euros pour la demi-journée d'activité ou 120 euros pour une journée complète. Les consommateurs pouvaient se fournir en marchandise de 10h à 22h, non stop.
Boris De la Cruz
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