Ce prévenu présent à la barre du tribunal correctionnel de Nîmes n’en démord pas et le déclare en boucle : il n’a jamais menacé ou agressé l’homme qui l’accuse des mêmes faits pour la deuxième fois d’affilée.

Non il n’a pas croisé la victime à Uzès en juin 2018, en lui scandant « ce n’est pas terminé, je vais te crever » et en faisant un signe d’égorgement. Une victime qui avait déjà porté plainte et renvoyé son présumé agresseur devant le tribunal correctionnel de Nîmes en juin 2018 pour le même motif. Une procédure clôturée par une relaxe devant le même tribunal correctionnel de Nîmes.

Mais alors pourquoi la victime dirait-elle cela ? Une sombre histoire de licenciement pourrait être la raison de cette vengeance. En effet, l’épouse du prévenu avait dénoncé aux prud’hommes ses conditions de travail. Et l’employeuse n’était autre qu’une très proche de celui qui affirme aujourd’hui être victime de menaces de mort.

Devant cet imbroglio le tribunal a estimé une nouvelle fois que l’infraction n’était pas caractérisée et que de nombreux doutes persistaient dans les déclarations du plaignant. Une relaxe a été décidée par le tribunal correctionnel de Nîmes.