Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 12.10.2020 - stephanie-marin - 3 min  - vu 171 fois

 NÎMES Une nouvelle série d’expositions des bibliothèques de la Ville

Du mardi 13 au dimanche 25 octobre - Traversée - Dialogues d'artistes. - Chloe Haudecoeur

Les cinq expositions temporaires que propose le réseau des bibliothèques municipales de Nîmes illustrent la richesse et la diversité du patrimoine. Intégrées aux pratiques d’animation, elles tiennent une place essentielle dans l’action culturelle de la Ville. 

« Même si nous œuvrons pour le maintien d’événements, la crise sanitaire que nous traversons limite forcément notre programmation culturelle et festive. Les expositions temporaires sont essentielles à notre politique culturelle ambitieuse, qui elle-même concoure au développement touristique et donc à l’activité économique de notre ville, explique Sophie Roulle, adjointe au maire de Nîmes, déléguée à la Culture. Les expositions du réseau de nos bibliothèques ne sont pas réservées aux amateurs éclairés, fréquentant déjà les lieux. Elles participent pleinement à notre politique d’évolution des bibliothèques municipales vers des centres de vie sociale et culturelle s’adressant à tous. Porteuses de messages, elles ne se limitent pas à la mise en valeur de nos collections, elles font également découvrir de nouveaux contenus qui viennent enrichir les fonds documentaires de nos institutions. »

Les expositions

Du mardi 13 au dimanche 25 octobre - Traversée - Dialogues d'artistes

Vernissage le mardi 13 octobre à 18h

Bibliothèque Carré d'Art - Jean Bousquet - Galerie de l'Atrium

Un projet financé par l'Appel à projet Culture du Département du Gard et de la DRAC Occitanie, avec le concours de la Ville de Nîmes. Initié à l'occasion du Mois du film documentaire à Carré d'Art « Portrait - Autoportrait », ce projet a consisté en un travail au long cours d'artistes de toutes disciplines : comédienne, musicien, peintre, photographe, plasticien, vidéaste et dramaturges. À travers des résidences tout au long de la saison 2019/2020, menées dans différents lieux du département, les artistes ont patiemment élaboré une monstration publique de leurs parcours réflexifs et de leurs travaux.

Jusqu’au 14 novembre – « 50 ans de Jazz 70 »

Bibliothèque Carré d'Art - Jean Bousquet - Galerie du Hall

En partenariat avec la bibliothèque et Qwest TV, la plateforme numérique de Quincy Jones, l’association présente « Jazz Never Stops ». Composée de fonds Jazz de la médiathèque, d’archives inédites, d’extraits sonores et de vidéos, l’exposition plonge les visiteurs dans 50 ans d’histoire du Jazz à Nîmes.

Jusqu’au 30 novembre : Louis-Nathaniel Rossel. Un Nîmois dans la Commune

Bibliothèque Carré d’Art - Jean Bousquet – Galerie de l’Atrium

Louis-Nathaniel Rossel (1844-1871), Nîmois à ascendances cévenoles, est un héros oublié de l'Histoire de France. Colonel (en 1870), démissionnaire pour rejoindre la cause de la Commune, Louis-Nathaniel Rossel fut arrêté et fusillé le 28 septembre 1871, à l’âge de vingt-sept ans. Son action demeure cependant dans les brouillards d’une époque troublée. Qui était Rossel ? Un héros ou une victime ? Un idéologue, un soldat et un stratège de valeur ou un personnage insignifiant balloté par les événements ? Retour sur un personnage au croisement de l’histoire de Nîmes et de l’histoire de France.

Du 19 janvier au 3 avril : Les Derniers des géants. Yves Thos et les grands affichistes classiques français de cinéma (1950-1980)

Bibliothèque Carré d’Art - Jean Bousquet, Galerie du Hall et Galerie de l’Atrium

Exposition d’affiches de cinéma, de maquettes, dessins et de croquis préparatoires, illustrations d’ouvrages et de périodiques… En partenariat avec l’Institut Jean Vigo.

À l’heure où sur leur façade lumineuse et sur leur immense devanture, nombre de salles de cinéma ont peu ou prou acté la disparition des affiches en papier pour les remplacer par leurs artefacts numériques, il nous a semblé opportun de revenir sur cet objet de promotion en voie d’extinction, qui avait si fortement contribué à la passion du cinéma.

L’affiche de film a longtemps été le parent le plus pauvre de toute l’histoire du septième art. Peut-être était-ce à cause de sa trop courte vie. Cette situation, aujourd’hui, paraît d’autant plus injuste que les affiches avaient dès le début, largement contribué à écrire l’histoire du cinéma : à la naissance de l’invention elles étaient déjà là, popularisant ses machines puis ses premières productions, même les moins assurées, gardant au fond de leur mémoire de papier le souvenir de centaines, de milliers puis de centaines de milliers de films de toutes périodes, de tous styles, de tous rangs, du plus illustre au plus obscur. En plus de cela, il se trouve qu’avec le recul du temps elles témoignent de plus en plus clairement de la relation privilégiée qui rattachait les œuvres à leur public, s’ingéniant depuis plus d’un siècle à deviner ses goûts et ses motivations.

Stéphanie Marin

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