
Il a l’habitude de la lumière des arènes, mais c’est le côté sombre de la personnalité de Jean-Baptiste Jalabert qui a été évoqué mardi à l’audience du tribunal correctionnel de Nîmes, à deux pas des arènes où il a tant brillé.
L’ex-toréro, qui a mis un terme à sa carrière dans les arènes d’Arles en 2019 en écoutant « l’hymne à l’amour » chanté par son épouse, se retrouve dans un conflit de couple au centre des débats judiciaires. Il a été condamné, hier, pour des violences conjugales à deux mois de prison avec sursis, pour deux séries de faits survenus en janvier 2022, alors que le couple était au bord du divorce. Hier, son avocat maître Hugo Ferri a annoncé son intention de faire appel après la condamnation de l’ancien matador.
Son ancienne compagne, souvent en pleurs à l’audience, évoque des gifles reçues de la part d’un homme qu’elle a épousé et qu’elle ne reconnaît plus. Des violences, des coups, un téléphone cassé, des explications houleuses. L’ex-matador nie les violences et accuse même son épouse : « Elle a porté plainte contre moi pour m’enlever mes enfants ». « Et les gifles, monsieur ? », demande le président du tribunal... « Elle a dû se gifler elle-même, il y a eu une bousculade c’est tout », se défend Jean-Baptiste Jalabert.
B.DLC