Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 10.02.2022 - abdel-samari - 2 min  - vu 3885 fois

ÉDITORIAL Nîmes Olympique : la marmite est encore pleine et continue à bouillir

GN 91 Gladiators (Photo Anthony Maurin). - Anthony MAURIN

Rani Assaf (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Difficile de donner raison à ceux qui insultent, qui menacent ou qui invectivent. Ces supporteurs qui l'autre soir au stade des Costières n'ont pas mâché leurs mots pour exprimer les maux, les blessures indélébiles depuis des mois face à leur club qu'ils ne reconnaissent plus. Mais ils ont eu tort. Tort parce que la violence verbale ou physique est une arme à feu si désuète pour se faire entendre qu'elle est au final contreproductive. D'ailleurs, pas sûr que tous les spectateurs venus voir tranquillement ce match ont véritablement apprécié. Le président pas du tout en tout cas. Fou de rage, il a annoncé porter plainte et faire le nécessaire pour dissoudre le groupe de supporteurs visé. Il sera bien entendu très difficile de mettre hors d'état de nuire un groupe de supporteurs comme ça. Mais Rani Assaf, quand il a une idée en tête... D'ailleurs, des idées pour le futur il en a plein. Et pas que des mauvaises. Il prétend être prêt à les partager avec le plus grand nombre. Mais sa difficulté à communiquer et le passif trop lourd avec une certaine partie du public jouent contre lui. La marmite, comme on dit, est encore pleine et de surcroît elle continue à bouillir. Les mauvais choix sportifs, l'attitude hautaine et la fermeture du centre de formation, paroxysme d'une désinvolture présidentielle il y a près d'un an n'arrangent rien. Rani Assaf est donc pour le moment un peu seul à croire que Nîmes Olympique va entrer dans une nouvelle ère du football business en effaçant d'un coup de baguette magique plus de 80 ans d'histoire. Une histoire gigantesque mais qui a alterné aussi avec déception durant huit bonnes décennies. Mais une histoire, une vraie partagée, par les amoureux du maillot rouge et blanc. Pour sortir par le haut, il ne reste malheureusement pas beaucoup de solutions. Le président doit absolument jouer l'apaisement. Ouvrir enfin un dialogue raisonné et raisonnable. Et faire quelques concessions. Le nouvel adjoint aux sports à la ville de Nîmes, Nicolas Rainville, arbitre professionnel de son état, s'y est employé pas plus tard qu'hier. Sans succès pour le moment. Il faut dire que la Mairie sur le sujet Nîmes Olympique s'est complètement discréditée depuis bien longtemps. Alors maintenant, pour arbitrer, évidemment...

Abdel Samari

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