Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 10.03.2017 - tony-duret - 2 min  - vu 1006 fois

FAIT DU JOUR La ‘SAURmidable’ opération de Nîmes Métropole

Yvan Lachaud, au centre, entouré à gauche de Roland Morichon, PDG, et de Christophe Tanguy, directeur exploitation. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Hier après-midi, le président de Nîmes Métropole, Yvan Lachaud, et le directeur général du groupe Saur, Roland Morichon, ont dévoilé les grandes lignes du futur centre de formation de la Saur. Il ouvrira début septembre au cœur du Parc Georges Besse, dans le bâtiment EERIE.

Avec 300 collaborateurs déjà présents sur Nîmes, la Saur a fait le choix de s’investir encore un peu plus dans la cité des Antonins. En implantant son nouveau centre de formation sur le parc scientifique et technique Georges Besse, dans le bâtiment EERIE, le groupe renforce son développement et permet, par la même occasion, à Nîmes Métropole de réaliser un joli coup, une dizaine de jours après avoir attiré Lidl et ses 200 emplois dans l’ActiParc de Grézan.

Yvan Lachaud est aux anges, comme si on lui avait annoncé le retrait de Julien Plantier sur la 1ère circonscription : « C’est une belle journée aujourd’hui. C’est l’aboutissement d’une longue réflexion de deux ans. J’ai insisté auprès de la Saur, je leur ai dit que ce serait bien qu’ils viennent en province… » Argument imparable : comment résister à l’appel de la province ? La Saur, groupe qui emploie 6 500 personnes en France, s’est donc laissée tenter. Le directeur Roland Morichon explique : « D’abord, on travaille déjà sur Nîmes et on a une activité régionale importante. Et puis on a trouvé un accueil très favorable auprès de Nîmes Métropole ».

C'est ici, dans les locaux de l'EERIE, que la Saur va ouvrir son centre de formation. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Près de 500 000€ de retombées économiques

Réparti sur 850m2 de locaux, ce nouvel espace sera consacré à la formation des métiers de l’eau (hydraulique, gestion des réseaux…) et regroupera des salles de formations, des espaces didactiques, des ateliers techniques avec des équipements de démonstration permettant de mettre en pratique l’apprentissage : « On reconstitue des réseaux hydrauliques grandeur nature », précise Roland Morichon.

Trois types de formation seront proposées : une pour les collaborateurs soucieux de se perfectionner ou d’être à la pointe des dernières nouveautés ; une autre dans le cadre de l’ouverture d’un CFA à partir de mi-septembre 2017 avec l’arrivée de 20 apprentis chaque année ; une dernière destinée à former les « ordonnanceurs », ces personnes qui gèrent l’organisation du travail des agents de la Saur sur le terrain. Tout ce petit monde représenterait au final entre 1 000 et 1 500 stagiaires accueillis chaque année. D’après un savant calcul, cela engendrerait des retombées de près de 500 000€. Vraiment ‘SAURmidable’.

Tony Duret

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