Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 06.11.2021 - thierry-allard - 3 min  - vu 246 fois

LA RÉCAP Justice sportive / Sourde oreille / Faim de loup

Les joueurs du FCCLA après leur victoire contre Saint-Estève Perpignan le week-end dernier (Photo : Rémi Fagnon)

Tous les samedis à 19h, Objectif Gard vous propose un rendez-vous sous la forme d'un flash-back sur les événements, petits ou grands, qui ont ponctué la semaine. C'est parti pour la Récap' !

Justice sportive. « Notre rêve devient un cauchemar. » La phrase est signée du petit club du FC Chusclan-Laudun. Pensionnaire du championnat de Régionale 3 et parmi les belles épopées de cette édition de la Coupe de France, le club s’est brillamment qualifié le week-end dernier pour le septième tour de la compétition face à Saint-Estève Perpignan, qui évolue deux divisions au-dessus. Comble du bonheur : pour ce tour de Coupe qui voit les professionnels entrer en scène, le FCCLA tire le grand Nîmes Olympique, de quoi présager d’une magnifique fête du football gardois. Seulement voilà, chez Saint-Estève Perpignan, le fair-play, le mérite sportif, on s’en fout comme de son premier maillot. Il manque la signature du représentant légal d’un jeune joueur du FCCLA sur sa licence. Le joueur a joué ce match, mais n’a pas marqué. Ce n’était pas son premier, de match. Jusqu’ici, tout le monde était passé outre, sachant que le gosse est un mineur isolé et que de représentant légal, de fait, il n’y a pas. Que ce gamin en question, dont la vie n’a pas toujours été paisible est tranquille, est venu taper à la porte du club avec son vélo, se proposant d’intégrer l’équipe. Que cette réclamation, qui amène le match à être rejoué ce dimanche avec le risque que tout s’arrête là pour le FCCLA, fait peser sur les épaules d’un joueur qui n’a rien demandé un poids bien trop grand. Une signature, seul pauvre prétexte trouvé par Saint-Estève Perpignan pour tenter d’arracher une seconde chance, au prix de passer pour le club le moins fair-play d’Occitanie. Heureusement pour le FCCLA et surtout pour les valeurs du sport, les Gardois ont obtenu gain de cause en appel ce samedi et joueront le week-end prochain face au Nîmes Olympique. Désormais pour le FCCLA, « le cauchemar se termine, maintenant place au sportif avec une affiche de rêve pour nous. » L’histoire est bien plus belle comme ça. 

Le maire (à droite), Jean-Michel Perret et son premier adjoint, Rémy Offredi, encadrent la préfète. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Sourde oreille. La préfète du Gard Marie-Françoise Lecaillon n’est pas des plus flexibles. Les élus locaux s’en aperçoivent chaque semaine, à la faveur de la tournée des communes que la représentante de l’État dans le Gard poursuit depuis sa nomination au printemps dernier. Dernier en date à en avoir fait l’expérience cette semaine, le sémillant Jean-Michel Perret, maire de Saint-Hilaire-de-Brethmas. L’élu a eu beau montrer un joli projet urbanistique et justifier à la préfète le retard conséquent de sa commune sur la construction de logements sociaux, il n’a pas réussi à l’attendrir et s’est fait taper sur les doigts. « Il faudrait avoir un Plan local d’urbanisme ! », l’a ainsi tancé la préfète, fatiguée d’aller régulièrement au Tribunal administratif pour des affaires saint-hilairoises. Une préfète qui a fait la sourde oreille face aux arguments du maire à la bonne volonté contrariée notamment par le fait que la commune ne maîtrise pas le foncier. C’est que la préfète est sans doute rompue aux excuses des élus toujours pas capables d’appliquer une loi, certes contestée, mais en vigueur depuis pas moins de vingt ans. « J’entends bien les aléas, mais mon rôle est de faire appliquer la loi » a rappelé la préfète. Dura lex sed lex.

Photo DR d'illustration

Faim de loup. Elle avait sans doute très faim, cette cliente d’un McDo nîmois devenue incontrôlable ce mardi en fin de journée. Passablement alcoolisée, cette femme de 25 ans n’a rien trouvé de mieux que de mordre non pas dans un burger mais… dans une employée de l’enseigne de restauration rapide. Elle a fini au trou, mais l’histoire ne dit pas si elle a été mise, à défaut de burger, frites et soda, au pain sec et à l’eau. 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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