LÉGISLATIVES Léa Boyer (LR), 22 ans, vise l'Assemblée Nationale
Ses études à peine terminées, Léa Boyer, 22 ans, brigue le fauteuil de députée. Investie par Les Républicains sur la cinquième circonscription, la candidate est déterminée à relever le challenge. Et il est de taille.
Sa passion pour la politique remonte à ses 8 ans. Alors qu'elle en CE2, Léa Boyer rejoint le conseil municipal des enfants, à Alès. Elle y restera jusqu'à 12 ans. L’écolière de l’époque ne se doutait pas que dix ans plus tard, elle viserait l’hémicycle de l’Assemblée Nationale.
Encouragée par ses amis politiques, mais aussi par son suppléant Christophe Ruas – lui-même candidat aux Législatives en 2012 –, la déléguée des jeunes Républicains sur la cinquième circonscription s’est lancée dans la course avec beaucoup d’enthousiasme. « Je n’avais pas forcément l’ambition de devenir députée mais je savais que je voulais m’investir à 100% dans la politique », explique-t-elle.
Encore étudiante en dernière année d’un Master commerce et vente en alternance à Montpellier, l’Alésienne partage donc son temps entre les cours, son travail de commerciale, l’écriture de son mémoire et sa campagne. Une campagne d’envergure puisque la cinquième circonscription est, avec ses 140 communes, la plus grande du département.
La plus vaste, mais aussi la plus ancrée à gauche. Une tendance qui n’effraie pas Léa Boyer : « Déjà, il y a des candidatures qui fleurissent un peu partout à gauche alors qu’à droite, je suis seule. Et puis les électeurs sont déçus du contexte actuel et attendent de nouvelles choses ». Son jeune âge et son peu d’expérience en politique ne sont pas, selon elle, un frein à sa victoire. « Je n’ai pas ressenti d’a priori chez les gens. De toute façon, mon équipe est là pour m’encadrer. Et si je suis élue, je consacrerai tout mon temps à la politique », souligne-t-elle.
Peu loquace pour l’instant sur ses ambitions pour la circonscription, Léa Boyer prend d’abord le temps de connaître chaque secteur et ses enjeux. « Ce n’est pas possible de présenter un programme tant que nous ne savons pas qui va être président de la République », commente-t-elle. Pour l’heure, la militante se déplace chaque week-end sur les marchés pour se faire connaître du grand public. Il lui reste encore six mois pour convaincre.