Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 16.08.2022 - anthony-maurin - 3 min  - vu 677 fois

NÎMES C'est déjà l'heure des Rencontres musicales !

C'est une première édition alors il n'y a pas encore de photos du festival ! Ici, la rencontre entre le public nîmois et la musique classique au Cloître des Jésuites à Nîmes il y a déjà quelques années (Photo Archives DR/S.Ma).

Voilà un bien joli festival ! Les Rencontres musicales se tiendront au Cloître des Jésuites jusqu'au 20 août. Quatre soirées pour autant de moments suspendus.

C'est la première édition et, pour l’éclosion d’un festival, on peut imaginer une belle aventure. Surtout quand on sait qu'elle tisse de liens d’amitié. Celle des Rencontres musicales de Nîmes puise son souffle et son esprit dans une direction artistique collective, assurée par trois jeunes solistes (Liya Petrova, Alexandre Kantorow et Aurélien Pascal) parmi les plus brillants de leur génération, partenaires musicaux et amis de longue date, et dans un plateau de haute volée, miroir de l’excellence de la jeune génération musicale.

Multipliant les combinaisons entre leurs instruments au gré des programmes, le pianiste Alexandre Kantorow, la violoniste Liya Petrova, le violoncelliste Aurélien Pascal échangeront ainsi sur scène avec Shuichi Okada et Charlotte Julliard (violon), Adrien Boisseau et Grégoire Vecchioni (alto), Victor Julien-Laferrière (violoncelle) et Adam Laloum (piano). Proximité, convivialité et partage – entre musiciens, entre musiciens et public, entre répertoires – sont les sésames de ces nouvelles rencontres nîmoises, dont la première édition se tiendra dès ce soir et jusqu'au 20 août dans le merveilleux écrin du XVIIe siècle qu’est le cloître du collège des Jésuites.

Les quatre soirées du festival élargissent d’emblée les horizons, invitant à l’itinérance dans de vastes paysages musicaux tournés vers l’est, osant des répertoires rares et somptueux laissés par les XIXe et XXe siècles, offrant aux œuvres de s’éclairer mutuellement.

Voyages en perspective

Genèse invoquera, pour marquer les débuts du festival, Beethoven, Webern, Schubert et Korngold, tandis que Danse macabre, dont le titre évoque immanquablement celle de Saint-Saëns, s’enrichira des regards de Mahler, Schnittke, Bach et Chostakovitch. Les Nuits d’été ne seront pas celles de Berlioz mais les impressions nocturnes de Schubert, Liszt, Chopin, Mendelssohn et Schoenberg. Enfin L’Orient-Express fera étape dans les premières villes de son parcours ferroviaire, à Paris avec Debussy, à Munich avec Strauss, à Vienne avec Mozart, à Bucarest avec Enesco et à Budapest avec Bartók.

Pas de plus vers la découverte, l’Ouverture du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn sera proposée dans sa version pour piano à quatre mains, le Nocturne opus posthume de Chopin dans un arrangement pour violoncelle et piano, la Danse macabre de Saint-Saëns au piano seul, la Nuit transfigurée de Schoenberg dans son écriture originelle pour sextuor à cordes. De grands voyages en perspective.

Le programme : 

Mercredi 17 août – 20h30Genèse. Beethoven  Trio avec piano n°1 en mi bémol majeur, op.1 n°1 (1793). Webern  Langsamer Satz  (1905). Schubert  Trio à cordes en si bémol majeur, D471 (1816). Korngold  Quintette avec piano en mi majeur, op.15 (1921).

Jeudi 18 août – 20h30Danse macabre. Mahler  Quatuor avec piano en la mineur (1876). Schnittke  Quintette avec piano, op.108 (1976). Saint-Saëns  Danse Macabre, op.40 (arr.Listz/Horrowitz) (1874). Bach  Toccata et fugue en ré mineur, BWV 565 (1707). Chostakovitch  Trio avec piano no2 en mi mineur, op.67 (1944).

Vendredi 19 août – 20h30Nuits d’été. Schubert  Notturno D897 pour trio avec piano (1827). Liszt  La Notte S.602 (1864). Chopin  Nocturne op.post 20 (arr. cello-piano) (1830). Mendelssohn  Songe d’une nuit d’été – ouverture  (version 4 mains) (1842). Schoenberg  Verklärte nacht op.4 (1899).

Samedi 20 août – 20h30Orient-Express. Ravel  Sonate pour violon et piano n°2  (1927) – Paris. Strauss  Capriccio op.85 (1940) –  Munich. Mozart  Quatuor avec piano en sol mineur, KV478  (1785)  –  Vienne. Enesco  Nocturne "Ville-d’Avray" pour quatuor avec piano  (1936) –  Bucarest. Bartók  Quintette avec piano sz.23  (1903)  –  Budapest.

Les concerts ont lieu dans le cloître des jésuites de Nîmes, 13 boulevard Amiral Courbet, 30000 Nîmes. Pour soutenir le festival, c'est par ici. Pour réserver les places, c'est par là. Tarif plein: 35 euros, tarif réduit (-de 26 ans, étudiants, demandeurs d’emploi): 17 euros. Pass deux concerts au choix à 65 euros. Pass quatre concerts à 120 euros.

Anthony Maurin

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