Publié il y a 1 an - Mise à jour le 03.07.2022 - anthony-maurin - 3 min  - vu 1148 fois

NÎMES Changement de délégataire pour la restauration collective

L'Hôtel de Ville de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Le conseil municipal (Photo Anthony Maurin).

Le service public de la restauration collective est délégué sous forme de concession depuis 1986. Il est exploité actuellement dans le cadre d’une délégation de service public de type « affermage » depuis le 1er septembre 2016.

La délégation de service public actuelle, confiée depuis cette date à la société SHCB, arrivera à son terme le 31 août 2022. Le 25 septembre 2021, le conseil municipal a adopté le principe du recours à une nouvelle délégation de service public pour l’exploitation du service de restauration collective. L’objet de la délibération est de retenir le candidat qui exploitera le service public de la restauration pour la période du 1er septembre 2022 au 31 août 2028.

La commission pour les délégations de service public réunie le 15 novembre 2021, a ainsi procédé à l’examen des candidatures et s’est prononcée sur l’admission des candidats à présenter une offre. Il ressort de ces négociations que le candidat Dupont restauration présente la meilleure offre au vu des critères d’appréciation liés à la qualité des repas et du service (notamment la qualité des denrées, de la fabrication, de la distribution, de l'hygiène et de la sécurité alimentaire, des relations avec les usagers), à la démarche de développement durable (notamment produits bio, « circuits courts », approvisionnements de proximité, respect des saisonnalités, valorisation des pratiques de culture et d'élevage respectueuses de l'environnement et de l'animal, politique d’achats responsables, réduction du gaspillage des denrées au stade de la préparation et de la consommation) et aux aspects financiers (notamment prix du repas facturé, clauses d’évolution des prix, prévisions de développement du service public de la restauration, pertinence et cohérence des charges au regard des objectifs de qualité du service, programme de maintenance et de renouvellement programmée et non programmée).

Image d'illustration (Photo Corentin Corger)

Le rapport annexé à la délibération présente les motifs du choix du candidat retenu et l’économie générale du contrat. Pour Aurélie Prohin, conseillère déléguée aux Crèches, à la petite enfance, à la restauration scolaire et à l’adaptation aux changements climatiques : « Les offres en lice étaient vraiment de qualité, mais la société Dupont a su se démarquer, notamment sur la qualité de sa proposition en matière de développement durable. Nous avons tenu à sélectionner une offre ambitieuse sur la proportion de produits locaux et bio dans les menus qui seront servis aux enfants nîmois. »

Chaque année 7 000 repas sont servis tous les jours dans les 54 restaurants scolaires. Le prix des repas à la charge des familles varie en fonction de leurs ressources entre un et sept euros, sans augmentation pour les Nîmois. La charge de la Ville représente six millions d’euros par an.

Du côté de l’opposition de Gauche, les élus parlent d’une même voix. « Nous avons été très étonnés d’apprendre dans le journal d’hier le nom de ce nouveau délégataire, comme si ce conseil municipal n’était qu’une chambre d’enregistrement de décisions déjà prises. Savez-vous pourquoi, alors que sept prestataires s’étaient portés candidats lors du premier « round », dont de grands groupes de restauration collective, seulement deux ont finalement déposé une offre, dont le prestataire actuel ? Nous tenons à rappeler que pour une municipalité, faire le choix d’une régie publique pour la cantine scolaire comme nous le prônons permet une maîtrise totale de la qualité et évite des changements incessants de délégataires qui ne donnent pas satisfaction. »

Anthony Maurin

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