Dans la continuité de leur grève en trois volets, emploi, sécurité, sous-traitance, les personnels de Tango en débrayage étaient devant la Préfecture en fin de matinée aujourd'hui. Mission du jour, être reçu pour évoquer la sécurité.

Selon Yohan Dauer secrétaire du Comité d'Entreprise, "Keolis veut réduire les effectifs sécurité en interne sur le réseau et mettra en œuvre un projet de réorganisation le 1er juillet prochain". Pour les grévistes il est donc urgent d'agir. Aujourd'hui  Tango dispose  en interne de 59 agents de contrôle sécurité qui quadrillent le réseau en voiture et sont toujours prêt à répondre à l'appel de détresse d'un contrôleur. Ils interviennent donc rapidement et appellent la police si besoin est. Le plan de réorganisation prévoit de ne pas remplacer ces agents de sécurité en cas de départ à la retraite et de s'appuyer sur un accord avec la Préfecture pour une intervention directe des forces de l'ordre en cas de problème. La préfecture est d'accord pour apporter son soutien, sauf que les grévistes sont septiques "On nous promet une intervention de la police en 10 minutes. Nous n'y croyons pas. Les forces de l'ordre sont débordées et ne peuvent pas s'engager sur des délais. De plus, nous pensons que la Préfecture ignore que nos services internes de sécurité vont diminuer. Nous voulons être reçu et obtenir des assurances", affirme Un Yohan Dauer déterminé. Et d'appuyer, "Nous ne croyons pas du tout à l'efficacité possible de cette mesure. Nous allons être reçu par M.Perrin, secrétaire de cabinet de la Préfecture, écouter ce qu'il a à nous dire et ensuite nous aviserons."Et de conclure. "Sur la sécurité nous serons intransigeants, et il reste encore deux volets, l'emploi et la sous-traitance…"  À suivre donc…

Véronique Palomar