Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 31.01.2018 - philippe-gavillet-de-peney - 2 min  - vu 802 fois

NÎMES Le TPNA renvoie dos-à-dos les élus nîmois de la majorité

Lors de la traditionnelle cérémonie des vœux, le porte-parole de l'association citoyenne Tous pour notre avenir n'y est pas allé avec le dos de cuillère lorsqu'il s'est agit d'évoquer le microcosme politique Nîmois.
Les adhérents et les sympathisants se retrouvaient à l'Atria (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Apolitique au sens littéral du terme, le TPNA n'en est pas moins l’association la plus représentative et la plus impliquée dans la politique de la Ville. Un rang qu'elle n'est pas prête à abandonner, forte de ses 9% aux dernières élections municipales et de ses 180 adhérents. Et les tenants de la politique de grand-papa n'ont qu'à bien se tenir...

Au TPNA, à entendre son président, Jean-Christophe Grégoire, on aimerait bien faire bouger les lignes et que se mettent enfin en place de nouvelles pratiques politiques, tendues vers l'humain et l'intérêt général plutôt que vers les intérêts particuliers. "Lorsque nous avons créé l'association en 2011, on percevait déjà le désintérêt des gens pour la politique politicienne et le sempiternel débat Droite-Gauche. Nous, on veut rassembler les gens sur des solutions plutôt que sur des oppositions stériles contre-productives."

(De gauche à droite) Le porte-parole, Jean-Paul Boré, le secrétaire général, André Francisco, et le président de TPNA, Jean-Christophe Grégoire (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Si le message dénonçant une impéritie collective était jusque là subliminal et ne s'adressait à personne en particulier, le porte-parole de l'association, Jean-Paul Boré, n'a pas mis longtemps avant de le décrypter publiquement et à donner des visages à des ectoplasmes. Et si jusque là les oreilles du maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, et celles de son meilleur ennemi, le président de Nîmes métropole, Yvan Lachaud, avaient dues légèrement siffler, elles ont certainement chauffées par la suite. Sans jamais les nommer, le disert porte-parole n'a épargné ni les uns ni les autres : " les déclarations d'intentions, auto-proclamation et supputations, sous fond de déchirement, ont repris de plus belle en vue des élections municipales. Dans la majorité municipale, on porte des coups à Nîmes et on se les rend à l'Agglo." Pour résumer, la Droite, qu'elle soit Républicaine, du Centre ou de l'Extrême, c'est crises...en thème et tombereau de désillusions.

La recrue Nicolas Cadène

Et le même de fustiger l'attitude "d'un leader politique (qui) affiche son ambition de garder la Ville dans le giron de son parti pour ne pas la voir basculer à Gauche et, au cas où, se sent investit de la mission." Mais comme chacun se reconnaîtra, un autre "qui tente un rapprochement avec les élus du Président (Macron), après avoir été "ministrable" de Nicolas Sarkozy et élu avec le maire actuel", ne trouve pas plus grâce à ses yeux. Et que dire des autres "qui fourbissent leurs armes contre le gouvernement et la majorité municipale, bien ancrés dans l'opposition sans autre forme de projet, dont certains, sous fond de haine."

Après ce long réquisitoire, le porte-voix de l'association a tenu à rappeler que "le TPNA adhère à la conception qui consiste d'abord à désigner les gens avant le projet et demeure décidée à passer à l'acte de la citoyenneté, sans a priori (...). Le TPNA n'est l'écurie de personne (...). Cette équipe comptera pour les projets de la Ville et de l'Agglomération." Une équipe qui, selon Jean-Paul Boré, devrait très bientôt recevoir du renfort en la personne du rapporteur du gouvernement pour la laïcité, le Gardois Nicolas Cadène. À bon électeur, salut !

Philippe GAVILLET de PENEY

philippe@objectifgard.com

Philippe Gavillet de Peney

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio