TEMPS ADDITIONNEL FC Versailles – Nîmes Olympique vu à la loupe
Chaque lendemain de match de Nîmes Olympique, Objectif Gard vous propose de revenir sur la rencontre passée à travers plusieurs points. Zoom sur ce qu'il faut retenir après la lourde défaite des Crocodiles à Versailles 6-0.
L'analyse : un long calvaire
Il n’est pas facile d’analyser une rencontre dont l’intérêt n’a duré que 20 minutes. C’est le temps qu'il a fallu attendre pour voir deux buts de Versailles et l'expulsion de Formose Mendy côté nîmois. Nîmes Olympique n’avait alors plus rien à espérer d’autant que Ronny Labonne était expulsé à son tour (35e). À la pause, les Crocodiles étaient deux de moins sur le terrain et avaient trois buts de retard (3-0). Le second acte ressemblait à un long calvaire avec trois nouveaux buts encaissés par une équipe nîmoise en plein naufrage.
Le Croco clé : Mendy, détonateur du naufrage
Formose Mendy a fait basculer la rencontre dès les premières minutes. Le capitaine nîmois, en position de dernier défenseur, commettait une faute sur le Versaillais Lens. Romain Perpinan, l’arbitre du match, n’hésitait pas et sortait le carton rouge direct pour le défenseur-central nîmois qui avait beau protester en vain. Sur le coup-franc, le FC Versailles ouvrait le score (1-0, 12e), la soirée cauchemardesque des Crocodiles débutait.
Les notes : Rien à retenir
Paradowski : 2
Guessoum : 2
Diouf : 2
Mendy : non noté
Labonne : non noté
Diallo : 2
Sbaï : 3
Doukansy : 2
Delpech : 2
Picouleau : 2
Mbina : 2
La décla' : « Jouer au football à neuf, c’est quasiment impossible »
Frédéric Bompard n’a pas accablé son équipe à l’issue de la gifle 6-0. Le technicien a estimé que la défaite était la conséquence de « l’engouement de bien faire les choses et l’inexpérience ». On ne saura jamais si les ajustements dans le onze de départ (positionnement de Sbaï au milieu de terrain) étaient pertinents puisque les Crocodiles n’ont livré bataille à armes égales que pendant dix minutes. Rapidement, l’objectif des Nîmois était de conserver le ballon, pour ne pas courir après. La stratégie n’a pas vraiment fonctionné, mais à neuf joueurs contre onze (puis dix), le combat était perdu d’avance.
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