Publié il y a 1 an - Mise à jour le 15.06.2022 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 15628 fois

VARIOLE DU SINGE Un premier cas suspect dans le Gard

Photo DR

Alors que les autorités sanitaires sont préoccupées par la remontée des cas covid liée à la baisse du respect des gestes barrières qui favorise une meilleure circulation du virus, mais aussi à la propagation des sous-variants BA.4 et BA.5, contre lesquels la population est moins immunisée, ce sont les cas de variole du singe qui mobilisent les acteurs de santé.

Selon nos informations, on compte à ce jour 11 cas confirmés en Occitanie et un premier cas suspect dans le Gard. "Nous sommes en attente de confirmation, mais il semble bien qu'il s'agit du premier cas gardois", indiquent plusieurs sources médicales à notre rédaction.

Des cas de variole du singe (Monkeypox en anglais) sans lien direct avec un voyage en Afrique du Centre ou de l’Ouest où des personnes de retour de voyage ont été signalées en Europe et dans le monde. Des cas suspects sont en cours d’évaluation dans de nombreux pays et la situation évolue donc très rapidement. En France, les infections par ce virus font l’objet d’une surveillance par le dispositif de la déclaration obligatoire.

Au 14 juin 2022, on dénombre 125 cas confirmés de variole du singe  : 91 en Ile-de-France, 11 en Occitanie, 9 en Auvergne-Rhône-Alpes, 3 en Normandie, 3 dans les Hauts-de-France, 1 en Centre-val de Loire, 3 en Paca, 1 en Bourgogne-Franche-Comté et 3 en Nouvelle-Aquitaine. Tous les cas investigués sont des hommes, âgés entre 20 et 63 ans (âge médian : 35 ans) selon Santé Publique France.

Parmi les cas investigués, 77 % ont présenté une éruption génito-anale, 76 % une éruption sur une autre partie du corps, 68 % une fièvre, 62 % des adénopathies, 14 % une odynophagie, et 5 % une toux. Parmi les cas investigués, 7 sont immunodéprimés ; aucun n’est décédé.

"Cela se soigne mais il est important de mettre en oeuvre les actions de prévention pour éviter une propagation forte", confirme notre contact à l'ARS. Une analyse confirmée par Santé Publique France qui indique que "la maladie est plus grave chez les enfants et chez les personnes immunodéprimées. Elle peut se compliquer d’une surinfection des lésions cutanées ou d’atteintes respiratoires, digestives, ophtalmologiques ou neurologiques. À ce stade, les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé."

Edité : L'Agence Régionale de Santé informe ce mercredi soir qu'après investigation, le cas suspect de variole du singe est infirmé.

B.DLC

Boris De la Cruz

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