Depuis 2014, Philippe Gras a trouvé son équilibre à la mairie de Codognan. Grand passionné de chevaux, auxquels il tient comme à la prunelle de ses yeux, son mandat de maire lui permet de tout concilier, en plus de son métier d'avocat. C'est donc tout naturellement que le premier édile se représente en tête de liste, pour poursuivre le travail déjà entrepris depuis plus de dix ans.
C'est donc dans la salle du Conseil municipal qu'il vend la mèche, et présente les contours de sa liste "Ensemble pour Codognan", qui ne sera que très peu renouvelée. Petite particularité pour 2026, les élus seront au nombre de 23 au lieu de 19 comme auparavant, en raison du dépassement du nombre d'habitants, désormais au-dessus de 2500.
Le mandat de Philippe Gras fut marqué par de nombreux événements positifs en sa faveur. Tout d'abord, la baisse de la dette (de 1,1 million d'euros à 930 000), sans pour autant négliger les investissements (2 millions d'euros). "Nous avons réussi à tenir nos finances, en diminuant la dette et en augmentant la capacité à créer des projets", dévoile-t-il.
Parmi les projets phares : l'horloge qui jouxte le coeur de ville, la "Tour Eiffel" de la commune comme il aime le rappeler, la RD104 traversante entre le nord et le sud de Codognan ou encore l'usine de décarbonatation en relation avec le SIVOM, sans compter les nombreuses réfections de voiries.
Construction de projet
Dans une volonté de perpétuer le travail entrepris, Philippe Gras souhaite continuer la transformation de Codognan, dans une logique de développement raisonnée et d'embellissement. Ainsi, les alentours de l'hôtel de ville sont désimperméabilisés et aménagés, avec une compensation prévue au niveau du stationnement.
La place de la République devrait aussi subir un petit lifting. Les digues contre les crues sont également au programme pour la fin de l'année 2026. Un an et demi de travaux sera nécessaire pour arriver au but. "On aura du bruit, de la poussière et de la boue, mais on gèrera tout au mieux pour que ça se passe bien", assure Philippe Gras.
Également très satisfait de son mandat de président de Rhôny-Vistre-Vidourle, l'édile souligne la fonte de la dette (de 11 à 8,414 millions d'euros), sans sacrifier les investissements, notamment liés à la petite enfance et à l'enfance. "C'était un programme époustouflant, on a investi 35 millions d'euros", se félicite-t-il. Enfin, il ne souhaite pas prendre part à une campagne législative ou sénatoriale, et se plaît dans ses fonctions actuelles.