Publié il y a 1 an - Mise à jour le 22.12.2022 - Abdel Samari - 2 min  - vu 5350 fois

ÉDITORIAL Surface commerciale du futur Stade Nemausus : et maintenant ?

Stade Nemausus

L'espace Bodega qui fera tout le tour du stade

- Photo Valode et Pistre

Hier mercredi, les requérants auprès de la CNAC, la Commission nationale d'aménagement commercial ont reçu un courrier de validation de l'avis défavorable concernant le volet commercial du projet de nouveau Stade Nemausus porté par Rani Assaf.

Avis défavorable avec clause de revoyure. Par neuf voix sur neuf, les membres de la Commission nationale d'aménagement commercial (CNAC) ont dit non au volet commercial du nouveau Stade Nemausus. Pourquoi ? Car ce dernier prévoyait 4 826 m2 de surface commerciale soit 17 points de vente au sein de l'enceinte sportive. Or, ce nouvel ensemble soulève plusieurs inquiétudes. D'abord, l'attractivité du centre-ville. L'Association Coeur de Nîmes mais aussi Socri-Reim, propriétaire récent de la Coupole de Nîmes craignent l'impact sur le déséquilibre commercial que cela provoquerait dans Nîmes. La CNAC leur a donné raison. Elle a aussi indiqué que la zone de chalandise présentée par les porteurs de projets devait être retravaillée. Enfin, et c'est probablement le point le plus déterminant, le risque sur la circulation aux abords du futur stade. Encore davantage les jours de matches et particulièrement les samedis après-midi. Qu'est-ce qu'il peut se passer maintenant ? Deux alternatives. D'abord, le patron du Nîmes Olympique peut renoncer à ces milliers de mètres carrés de surface commerciale. Ainsi, il n'aura pas besoin de repasser devant la CNAC dans quelques semaines. Si et seulement si, son projet prend en compte un espace commercial de 1 000 m2 maximum. "Mais si l'intention est de faire uniquement des points de vente de proximité, cela devrait suffire" précise une source proche du dossier qui rappelle "que le projet prévoit déjà 9 000 m2 d'activités ludiques et de nombreux restaurants. Sans compter les habitations et hôtels." Toutefois, le porteur de projet a légitimement le droit de s'interroger. De retravailler le dimensionnement. Il devra de toute façon notifier le recours dans les 5 jours avec les éléments qui le motive. La décision sur cette nouvelle mouture sera ensuite rendue dans un délai de quatre mois. Le match est donc loin d'être joué. Dans un sens comme dans un autre. Même s'il est important de rappeler quelques chiffres du rapport 2021 de la CNAC. La Commission a rendu 231 décisions, et seulement 26 revoyures. Attaquée sur le fond, la CNAC a vu ses décisions confirmées à près de 80%. Ce qui atteste potentiellement du sérieux des travaux de la Commission... Et de son rôle clé avec les porteurs de projets, assurer des aménagements équilibrés et favoriser un urbanisme commercial responsable !

Abdel Samari

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