Publié il y a 1 an -
Mise à jour le 16.10.2024 - François Desmeures - 2 min - vu 11631 fois
GARDONS EN IMAGES Une crue sans dommage, en attendant avec crainte la nuit prochaine...
À Anduze, vers midi
- François Desmeures
Les eaux des Gardons de Saint-Jean-du-Gard et Mialet ont fait monter la cote en aval, jusqu'à un débit d'environ 700 m3/s en milieu de journée sous le pont d'Anduze. En début d'après-midi, la décrue avait déjà commencé, des centaines de kilos d'embâcles jonchant les ponts submersibles. La crainte est désormais pour la nuit prochaine : en cas de pluies équivalentes à celles de la nuit dernière et de la matinée, les agents de Vigicrues s'attendaient à ce que la rivière sorte de son lit ce jeudi.
À Anduze, vers midi
• François Desmeures
Avec son fourgon Vigicrues, il sort de Saint-Jean-du-Gard pour aller en direction d'Anduze, rejoindre ses collègues stationnés sur le pont. "On utilise un camion de jaugeage, explique Numa Montel, de Vigicrues. Nos stations automatiques donnent les hauteurs d'eau, mais pas les débits." Numa sourit et précise : "Enfin on le fait, quand la rivière nous laisse travailler..."
À Ners, vers 9h30, le seuil n'était pas encore recouvert, il l'a été par la suite
• François Desmeures
Vers 10h, sur le pont submersible d'Anduze
• François Desmeures
Ce mercredi midi, le "saumon" a souffert et l'un de ses collègues est en train d'assurer une réparation de fortune. La faute à un embâcle un peu plus gros que les autres, qui a tordu l'appareil de 100 kilos et tiré sur le câble. Au bout, c'est le fourgon qui est bien secoué. L'un des agents, Christophe, montre d'ailleurs une tenaille dans le fourgon, dernier recours contre un câble qui se serait emmêlé dans des embâcles trop lourds pour le véhicule.
À Anduze, vers 10h30
• François Desmeures
"Le "saumon" tape au fond, s'arrête, puis remonte pour faire des mesures, poursuit Christphe. L'hélice compte le nombre de tours." Prises à plusieurs endroits sous le pont et mises envrelation avec les tours d'hélice, ces mesrds délivrent un débit. Ce mercredi midi, ce sont près de 700 m3 qui passaient ainsi, chaque seconde, sous le pont d'Anduze.
Au niveau du moulin et du pont submersible de Corbès, en fin de matinée
• François Desmeures
Ce mercredi matin, trois fourgons étaient mobilisés sur le Gard, grâce aux collègues d'Ardèche et du Vaucluse, sous la responsabilité de Pascal Herrera, responsable de l'unité hydrométrie et maintenance. Ils s'atttendaient tous à être encore plus sollicités, dès le petit matin de ce jeudi...
Au pont de Salindres, entre Anduze et Saint-Jean-du-Gard, l'ancienne filature n'a pas eu les pieds dans l'eau
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Le pont submersible de Massiès, disparu sous le Gardon de Saint-Jean
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À Saint-Jean-du-Gard, vers 11h30, la décrue avait déjà commencé
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Les agents de Vigicrues ont relevé les déibits à Saint-Jean-du-Gard, Anduze (photo) puis à Ners, dans l'après-midi, en suivant la crue
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Le "saumon", équipé d'hélices et de capteurs, calcule la hauteur et le débit de de la rivière
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Réparation d'urgence du "saumon"
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Le "saumon" est descendu à partir d'un câble du camion de jaugeage
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Régulièrement, les techniciens de Vigicrues font remonter le capteur pour retirer ce qui pourrait l'encombrer
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L'écran de contrôle du "saumon"
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Christophe de Vigicrues, au sein du camion de jaugeage, vérifie sur l'écran de contrôle que l'hélice qui participe au calcul du débit est bien en fonction
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Anduze menacée par les eaux
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La porte des Cévennes s'ouvre pour laisser passer un gros Gardon
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Le camping de la Rouquette, à Mialet, inaccessible et heureusement fermé en cette saison
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Sur l'un des ponts submersibles de Mialet
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Le pont des Camisards, à Mialet
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Au pont des Abarines de Mialet, vers 13h
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Vers 15h30, la décrue laisse ses chutes de bois sur le pont submersible d'Anduze
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