Nîmes Olympique 

Des bobos à soigner. À trois jours d’affronter Beaucaire (N3) pour le quatrième tour de la coupe de France, les Crocodiles se sont entraînés au domaine de la Bastide. Mais certains manquaient à l’appel. C’était le cas des blessés Dramane Diaby (hanche) et Moussa Diallo (blessé contre Bobigny) mais aussi d'Alpha Kubota, victime d’un virus, et de Pires (qui souffre des adducteurs et qui sera suspendu samedi face au SBFC). Othmane Benhamza était absent pour raison personnelle ainsi que Jared Khasa qui devrait être papa d’un moment à l’autre. Le staff n’était pas épargné non plus puisque Antonin Deniaud, le préparateur, était aussi victime d’un virus. Pour compléter le groupe, et peut-être aussi pour les préparer à être sur la feuille de match en coupe de France, Mickael Gas avait fait appel aux réservistes Diomandé, Ribotta, Lopez et Ichou. Quant à l’attaquant Jules Kalczynski, qui revient d’une blessure et qui a toujours une attelle à un poignet, il devrait être apte ce week-end.

Olympique Alès en Cévennes

Bien gérer son effectif. En ce début de semaine, quelques absents étaient à signaler, notamment mis au repos : Ekra, Hamada, Hamard, Cabezas et le capitaine Assoumin. Si certains ont repris avec une séance spécifique pour les attaquants mardi après-midi, d’autres sont restés au repos toute la journée avant de retrouver le groupe ce mercredi matin. En défense centrale, l’équipe enregistre le retour de Zaki Ben Abbès. Formé au SCO d’Angers, le défenseur n’avait pas encore disputé le moindre match cette saison, en raison d’un problème à l’adducteur. Désormais en reprise, il enchaîne quelques entraînements collectifs tout en suivant un programme individuel avec le préparateur physique. Avant de retrouver la compétition, il devrait d’abord évoluer avec la réserve dans les prochaines semaines. Ce milieu de semaine a également permis à Jean-Marie Pasqualetti de dresser un petit bilan après la victoire face à Seyssinet, tout en se projetant sur le 4e tour de Coupe de France prévu dimanche. « Face à Seyssinet, on a fait une meilleure seconde mi-temps que la première, mais on méritait notre victoire sur l’ensemble du match. On a déjà disputé trois matchs à l’extérieur et on a pris les trois points à chaque fois, c’est bien, mais maintenant, il faut confirmer à domicile, puis en Coupe de France. Avoir deux matchs consécutifs à la maison, ça nous permet d’éviter les déplacements et la fatigue qui s’accumule, notamment avec des matchs programmés parfois le vendredi, parfois le samedi ou le dimanche. Le calendrier, on est obligé de le subir, mais on va essayer de le bonifier tout en gommant nos défauts. Cette semaine, on travaille sur notre bloc équipe, la récupération et l’utilisation plus rapide des espaces de jeu. L’objectif est aussi de gérer l’effectif pour que ceux qui n’ont pas eu beaucoup de temps de jeu puissent éventuellement en avoir en Coupe de France, en fonction de ce que j’observe à l’entraînement. »

Football

Un Nîmois en Ligue Europa. Si depuis une saison déjà, Nicolas Rainville a rangé son sifflet, l’arbitre continue sa mission en tant qu’arbitre vidéo en Ligue 1, mais aussi à l’étranger. D’abord sur la scène européenne. Lors des tours préliminaires de Ligue des champions, le Nîmois s’est rendu à Bratislava (Slovaquie), au Glasgow Rangers (Écosse) ou encore à Qarabag (Azerbaïdjan). Ce soir, il est de nouveau sollicité pour la première journée de Ligue Europa en Croatie. L’ex-adjoint aux Sports de la ville de Nîmes sera l’arbitre vidéo de Jérôme Brisard pour la rencontre entre les Croates du Dinamo Zagreb et les Turques de Fenerbahce. Il y a quelques jours, l’homme de 43 ans a également eu l’opportunité d’être assistant VAR pour un match officiel aux Émirats arabes unis. L’occasion de recroiser un ancien nîmois, en la personne de Jean N’Guessan, passé chez les Crocos lors de la saison 2022/2023 et qui évolue aujourd’hui à Al Wasl. Sur le terrain, l’arbitre central était Clément Turpin considéré notamment au Moyen-Orient comme une star mondiale de l’arbitrage et donc sollicitée pour venir officier sur des matchs à fort enjeu.

USAM 

Massy ou Saint-Raphaël. Cet après-midi s'est déroulé le tirage au sort des huitièmes de finale de la Coupe de France. L'USAM ne connait pas encore l'identité exacte de son futur adversaire. Nîmes affrontera le vainqueur du match entre Massy (D2) et Saint-Raphaël repoussé au 30 septembre. Les Varois sont les favoris de cette rencontre. La confrontation des huitièmes se jouera le 9 ou le 10 décembre, sachant que la Green team se déplacera forcément. Les hommes de David Degouy espèrent aller plus loin que la saison dernière, éliminés en 8e par Montpellier au Parnasse (22-28). En 16e, les Gardois s'étaient facilement imposés à Cherbourg (D2) sur le score de 35-26 pour lancer cette nouvelle saison. En attendant cette échéance, place à plusieurs journées de championnat. Et ce dès ce vendredi à 20 heures avec la réception de Sélestat. Après la courte défaite à Paris (31-29), Nîmes veut reprendre sa marche en avant à la maison. 

Rugby Club Nîmois

Trois capitaines. Pour cette saison, l’équipe première du RCN compte trois capitaines. Il s’agit de Benjamin Barnerias, Marius Vialle et Valentin Tonin, trois joueurs qui évoluent tous au poste de troisième ligne. « Ce sont les joueurs eux-mêmes qui ont choisi », explique le manager Guillaume Aguilar. « Les discussions avec l’arbitre concernent souvent la mêlée ou la touche. Si le capitaine est un arrière, ce n’est pas pratique. C’est primordial d’avoir un échange rapide », poursuit le coach pour justifier d’avoir donné cette responsabilité à des troisièmes lignes. Lors des trois premiers matchs, c’est bien Barnerias qui est rentré sur le terrain avec le brassard, mais, selon Guillaume Aguilar, il s’agit bien d’un co-capitanat sans hiérarchie établie. « On n’a rien à cacher. La saison dernière, Marius n’était pas à la hauteur et avait perdu cette légitimité. On sait qu’il est capable d’assumer ce statut », précise l’entraîneur nîmois. Un rôle de capitaine tournant bien assimilé pour les protagonistes. « Ce n’est pas un objectif en soi. On a tous un rôle à jouer et on l’accepte sans broncher », assure Benjamin Barnerias. Un groupe de huit leaders a été aussi constitué pour échanger et influencer sur le groupe de Nationale 2. « Ce n’est pas une tâche facile. On se doit d’être exemplaire pour être légitime sur le terrain. Ces joueurs sont notre relais quand c’est compliqué d’échanger. Ils savent faire respecter la stratégie et pousser des coups de gueule quand c’est nécessaire », conclut Guillaume Aguilar.