Nîmes Olympique

"Un moment historique". Le 4e tour de la Coupe de France offre un derby gardois attendu demain à 18 heures, au stade des Antonins, entre Nîmes Olympique, 3e de N2 et Beaucaire, 4e de N3. « On est un peu excités, on se languit d’y être ! On ne sait pas s’il y aura du monde, mais on a envie de connaitre cette ferveur même si elle sera plus nîmoise que beaucairoise », réagit Xavier Mouret, président du Stade Beaucairois FC. Pour le moment, 700 billets ont été vendus. Depuis le début de la saison à Nîmes, c’est surtout le jour du match que les supporters achètent leur ticket. Demain, le guichet physique sera ouvert dès 15 heures. Une belle fête du foot en perspective et un match forcément particulier pour les joueurs beaucairois. « On l’a senti lundi matin quand on leur a dit que l’on jouait aux Antonins, certains avaient les yeux un peu écarquillés. On a vu quelques sourires, car ils savent qu’ils peuvent vivre un moment historique en créant l’exploit. Jouer face à un public aussi nombreux, certains ne le vivront plus jamais de leur vie », poursuit le président qui a accepté d’inverser la rencontre après des échanges avec son homologue nîmois Thierry Cenatiempo. Ce dernier a assuré que la recette du match sera reversée au club beaucairois. Un bel exemple de solidarité entre clubs gardois et qui illustre le renouveau du NO de tisser des liens avec les clubs phares du territoire. Si côté beaucairois, le groupe est au complet, côté nîmois, plusieurs joueurs manquent à l’appel : Diaby, Diallo, Kubota (blessés), Pirès (suspendu) et Khasa. Entre les blessés et la nécessité de faire souffler quelques joueurs, Mickaël Gas fera tourner, mais pas trop non plus pour rester compétitif. Match à suivre en direct sur la page Youtube d’Objectif Gard !

Rugby Club Nîmois

Calligaro a rencontré Cenatiempo. Il y a quelques semaines, Nîmes Olympique et l’USAM ont scellé un partenariat pour toute la saison avec notamment des billets réduits pour assister au hand lorsque la Green team joue juste après le foot. Hier, c’est le président du RCN Steeve Calligaro qui a rencontré Thierry Cenatiempo, président du Nîmes Olympique. Pas de partenariat particulier à venir, mais simplement un échange pour se découvrir entre deux présidents des principaux clubs sportifs de la ville. « C’est une satisfaction de voir Nîmes Olympique remonter la pente. On aurait pu croire que notre succès en termes d’influence soit la conséquence d’un foot en difficulté, hors ce n’est pas le cas, assure Steeve Calligaro, je suis aussi content pour le sport nîmois. L’USAM, le RCN et le NO ne doivent pas se faire la guerre. Il y a la place pour avoir 5 000 spectateurs au foot, 4 000 au rugby et 3 500 au hand. Il y a des entreprises qui sont présentes dans les trois clubs. On n’est pas en concurrence. Je crois à l’émulation et Nîmes serait en L2, on serait tous contents et ça n’aurait pas d’impact. » Pas de jalousie alors pour un président qui a obtenu la garantie que la ville de Nîmes ne baisserait pas le montant de ses subventions au RCN malgré le soutien important apporté au NO sur la location et l’achat à venir du centre d’entraînement de la Bastide et du stade des Antonins. Avec désormais 360 entreprises partenaires, le RCN fait évoluer sa capacité d’accueil au stade Kaufmann. Seul actif du club, la brasserie Le Drop sera dotée d’un toit terrasse mi-octobre pour améliorer et étendre le réceptif des supporters et surtout pouvoir accueillir un certain nombre de partenaires sur cette zone située derrière l’en-but. Et ainsi libérer de la place sur la petite tribune latérale dédiée aux entreprises. Le souhait du RCN est de réserver toute la tribune aux partenaires et d’étendre la dalle sur toute la longueur à la place des gradins. Mais comme il s’agit d’un équipement municipal, c’est à la ville de Nîmes de payer les travaux. « Franck Proust a pris l’engagement », salue Steeve Calligaro qui attend à présent de connaître la date du lancement du chantier.

Handball féminin

Les Bleues au Parnasse. Pour son premier match de qualification dans le cadre de l’Euro 2026, l’équipe de France de handball féminin revient au Parnasse le mercredi 15 octobre (20h45) pour affronter le Kosovo. Il s’agit d’un événement, car cela fait presque 10 ans que les Bleues n’ont pas joué à Nîmes. Le dernier match date de mars 2016, avec un succès facile face à l’Allemagne déjà pour les qualifs de l’Euro, quelques jours après la disparition du Handball Cercle Nîmes (HBCN), club historique de hand féminin à Nîmes. Un retour de l’équipe nationale qui colle à la renaissance du hand féminin nîmois avec l’USAM Nîmoises. Après trois montées consécutives, le club est aujourd’hui en D2 avec Bouillargues, autre club historique du territoire. « Le Mont Parnasse est une montagne sacrée. De nos jours, c’est une salle sacrée », a réagi Franck Proust, président de Nîmes métropole, lors de la présentation, ce vendredi matin, de la liste des joueuses retenues pour cette rencontre en présence notamment du sélectionneur Sébastien Gardillou. « Sans David Tebib, ce match n’aurait pas eu lieu », a également insisté le premier adjoint à la ville de Nîmes. Avec trois titres de championnes du monde, un olympique et un sur la scène européenne, c’est forcément un honneur de recevoir l’équipe de France. « On veut mettre fin à la centralisation des équipes nationales sur Paris et aller un petit peu partout. Cela nécessite un gros effort d’organisation, mais on s’adapte. Nous sommes très contents de venir à Nîmes », a déclaré Rémy Lévy, vice-président de la FFHandball, qui connait bien le Parnasse de l’époque où il était président du MHB. Pour une première confrontation face à une nation émergente, le sélectionneur a fait le choix de convoquer de nouvelles joueuses avec une liste élargie de 24 éléments. "On veut donner plus de temps de jeu à certaines joueuses, notamment à celles qui étaient déjà là sur les précédents rassemblements, pour qu’elles continuent à s’aguerrir. Et en parallèle, on ouvre aussi le groupe à quelques jeunes prometteuses, pour leur permettre de découvrir les exigences du très haut niveau", a précisé Sébastien Gardillou.