« Mais ils sont fous ces Romains », lance un jeune homme, audioguide à la main, prêt à participer à l’escape game immersif et sonore proposé aux arènes de Nîmes. C’est alors que la trentaine de curieux se sont mis dans la peau d’enquêteurs romains pour mettre la lumière sur un terrible complot.
« Chacun va recevoir un artefact », explique Romulus, le game master du jour, sous sa toge verte et blanche. Chaque équipe, de deux à cinq joueurs reçoit alors une tablette tactile, le fameux artefact, en plus de l’audioguide et de sa télécommande, distribués à tous avant d’entrer dans les couloirs mythiques des arènes nîmoises.
Des murmures et des questions
Le but du jeu est de débusquer un complot, mais comment ? Il est d’usage de dire que les murs ont des oreilles, cette fois, c’est plutôt une bouche. Munis des audioguides, les enquêteurs en herbes doivent se déplacer dans les arènes pour avancer dans l’intrigue, toujours encadrés par leur guide d’un autre temps. S’ils passent dans certaines zones délimitées, mais invisibles, le casque audio se déclenche et des enregistrements sont diffusés. « Vous entendrez des murmures », dit Romulus. Chaque chapitre donne ensuite lieu à son lot de questions. « C’est le moment de répondre aux questions grâce à votre artefact », explique le guide.
« Ici, il y en a un », s’exclame un joueur, entré dans une zone où il entend un enregistrement. Pour répondre aux questions, en plus des murmures, des indices sont disponibles sur les tablettes tactiles, ou plutôt les artefacts.
Un succès pour les visiteurs
« C’est sympa, ça fait plonger dans l’antiquité, évoque Grégory accompagné de ses enfants. Elle a adoré, elle a même voulu m’arracher le casque », ajoute-t-il en regardant sa fille d’à peine 2 ans.
Venus accompagnés d’un couple d’amis toulonnais en visite à Nîmes, Ludivine et Xavier se sont laissés tentés par une publicité trouvée sur les réseaux sociaux : « On cherchait quoi faire, une idée originale », expliquent-ils.
De nouvelles sessions d’enquête auront lieu aujourd’hui. De quoi profiter des arènes de Nîmes illuminées. « On a les arènes pour nous », conclut Grégory, heureux d’avoir participé.