La sécurité et la prévention de la délinquance sont des sujets pris très au sérieux par les membres de la Communauté de communes du Pays d'Uzès. Ce lundi 24 novembre, Murielle Bonneau a pris la parole en première, pour introduire la réunion plénière, à propos du CSPID, un dispositif qui coordonne tous les acteurs locaux, en matière de sécurité et de prévention de la délinquance.
Face aux spectateurs se trouvaient parmi les élus : Fabrice Verdier, président de la CCPU, Alexis Piette, vice-président délégué aux sécurités et au CISPD, Dominique Ekel, vice-président délégué Enfance-Jeunesse ou encore Sophie Marinopoulos, conseillère CCPU. La sous-préfète Marie-Charlotte Euvrad, a aussi tenu sa place, mais aussi le Procureur Michel Beaulier, qui s'est montré optimiste : "Le CISPD n'est pas une coquille vide". "Le travail partenarial est primordial", a rappelé quant à lui Fabrice Verdier, altruiste. Car chacun apporte sa pierre à l'édifice pour proposer un CISPD efficace.
"Une boîte à outils" avec 5 thématiques ciblées
Opérationnel depuis février 2024, le CISPD du Pays d'Uzès, a pour vocation de mettre en oeuvre une stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance partagée. Ce dispositf s'articule autour de plusieurs thématiques centrales : 1. L'enfance, la jeunesse et l'accompagnement des parents. 2. Les violences intrafamiliales. 3. La santé mentale, les addictions et le harcèlement. 4. La sécurité routière et 5. Les atteintes aux biens et à l'environnement. Un tour de table des différents acteurs s'est déroulé pour présenter les grandes lignes de chaque thème. "Notre devoir est de préserver l'avenir. Le CISPD doit être une boîte à outils et qu'elle fonctionne correctement", a appuyé Alexis Piette.
"Montrer du bleu et faire du contrôle"
Le capitaine Arnaud Carliez a pris la parole pour faire le point sur les interventions réalisées, tout en réaffirmant sa volonté farouche, de réduire considérablement la délinquance, sur le territoire de l'Uzège. "Nous n'avions pas forcément de leviers de manoeuvre. La parole commence à se libérer. Des victimes viennent en gendarmerie pour déposer plainte. Cet item touche les deux sexes. L'an dernier, on a traité 178 cas d'atteinte volontaire à l'intégrité physique. Cette année, quand je regarde l'évolution, on devrait être à peu près au même niveau", a détaillé le commandant de brigade de Gendarmerie Uzès, avant de rappeler la méthode défendue : "On doit montrer du bleu et faire du contrôle".
La réunion plénière s'est terminée par l'évocation des perspectives 2026-2027, par Fabrice Verdier : "Il va falloir faire avec les moyens dont l'on dispose", a résumé le président de la CCPU, déterminé tout de même à proposer une tactique solide et concertée, pour endiguer la délinquance et garantir la sécurité des concitoyens dans l'Uzège.