La cour d'appel de Nîmes a étudié mercredi matin, la demande d'un jeune alésien de 19 ans, arrêté le 18 juin dernier dans le quartier des Cévennes.

Il fait parti des neuf personnes mises en examen dans le cadre d'un dossier de trafic de stupéfiants géré par la police judiciaire. Au 23 Quai de Grabieux, connu pour son deal permanent de drogue, deux appartements servaient de cachette aux trafiquants. Dans ces appartements une descente de la police a permis de découvrir des armes et de la drogue.

Si le mis en cause qui demande sa libération a été appréhendé c'est à cause de son ADN qui se trouvait dans les deux appartements et sur certains objets. Des logements inhabités qui étaient squattés par les jeunes du quartier, a expliqué durant sa garde à vue le mis en examen dont le frère mineur est également impliqué dans cette affaire.

Le jeune suspect a également avoué consommer régulièrement, mais il affirme être étranger au trafic. Pour son avocat, Maître Vergani, "la détention provisoire de mon client ne se justifie pas au regard des éléments du dossier et des déclarations. Les clients n'ont jamais donné son nom, son identité. Ils ne l'ont jamais vu, tandis que les personnes entendues dans ce dossier ne le connaissent pas", développe le pénaliste.

Une demande de remise en liberté à laquelle s'oppose le parquet général. La décision sur un éventuel contrôle judiciaire ou un maintien en détention devrait intervenir dans la journée.