Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 10.05.2019 - tony-duret - 2 min  - vu 629 fois

AU PALAIS Deux ans de prison pour des violences sur sa compagne

Salle d'audience du tribunal correctionnel d'Alès. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Après six ans d'une relation chaotique, Adil, 31 ans, a été condamné pour des violences sur sa compagne. 

En juillet 2018, profitant d'une nouvelle incarcération de son compagnon - le fameux Adil - Céline décide de repartir à zéro, de quitter le Vaucluse pour commencer une nouvelle vie à Alès avec son fils de deux ans. Seulement, Adil la retrouve rapidement comme l'explique maître Claire Sadoul, l'avocat de Céline : "Elle avait quitté le Vaucluse pour un avenir plus serein à Alès. Mais celui-ci l'a suivie, l'a harcelée. Il s'invitait chez elle et y restait. Elle a vécu un véritable cauchemar pendant des mois."

Un cauchemar qui se concrétise par plusieurs épisodes de violence, dont un premier en février à cause d'un ticket de loto perdu, et le second fin mars. "Je reconnais lui avoir mis un coup de poing la première fois. Et la deuxième, c'était une gifle", se souvient Adil, jugé en comparution immédiate, hier après-midi, devant le tribunal correctionnel d'Alès.

Le problème relevé à la fois par la présidente Énora Laurent et le procureur Sébastien Sider, c'est la différence entre les déclarations du prévenu et les constatations sur le corps de la victime : "Avec une gifle, il n'est pas possible d'avoir douze hématomes un peu partout", note le procureur qui requiert 18 mois de prison, dont 6 avec sursis.

Un réquisitoire trop lourd pour l'avocat d'Adil, maître Julie Peladan, qui parle d'un "contexte de violences réciproques", tendant à la juge un certificat médical faisant état de morsures et de griffures sur son client. Avant que le tribunal ne se retire pour délibérer, Adil dit regretter les faits et être toujours amoureux de Céline, tout en précisant qu'il ne l'approchera plus. Ce sera au moins le cas durant les deux prochaines années : il a été condamné à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis, ainsi qu'à la révocation d'un précédent sursis de 12 mois.

Tony Duret

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