Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 04.09.2020 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 6475 fois

GARD Mis en examen pour un double assassinat, il veut sortir de prison pour raisons médicales

Sur les lieux de la découverte de deux cadavres en juin 2019 (Photo d'archives B.DLC/ Objectif Gard)

Un homme, âgé d’une quarantaine d’années, mis en examen depuis septembre 2019 pour le double assassinat survenu sur la commune de Marguerittes, a demandé de sortir de prison pour des raisons de santé jeudi 3 septembre devant un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Nîmes.

Cet homme réfute depuis le début l’intégralité des faits qui lui sont reprochés. Il a récemment été blessé en prison lors d’une séance de sports et doit subir des soins et plus exactement une opération en milieu hospitalier. "C'est une exécution préparée et organisée. La préméditation est évidente", soulignait il y a un an, au moment de la mise en examen du suspect, le procureur de la république de Nîmes.

Le prévenu fait appel

Pour rappel, le 16 juin 2019, deux hommes inconnus de la justice ont été abattus au milieu d'un chemin de terre menant à une propriété agricole sur la commune de Marguerittes, près du lycée agricole de Rodilhan. Un endroit discret même s'il est proche de la route nationale qui relie Nîmes à Beaucaire. Il aura fallu trois mois et une multitude d’investigations pour que la Section de recherches de Nîmes procède à l’interpellation de trois hommes soupçonnés d’avoir participé à ce guet-apens.

Celui qui fait figure de tireur présumé est déjà connu de la justice pour "détention d'arme" et il devait passer quelques jours après son arrestation devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour cette infraction. Il est mis en examen pour "assassinat" et "association de malfaiteurs, en vue de commettre des infractions sur la législation des stupéfiants". Il est écroué depuis son arrestation en septembre 2019.

Le juge des libertés et de la détention a rapidement rendu son délibéré et a rejeté la demande du mis en examen qui va donc rester en détention. Le mis en cause a immédiatement fait appel de cette décision et doit se retrouver dans quelques semaines devant la chambre de l'instruction de Nîmes pour redemander une libération et un contrôle judiciaire pour des raisons de santé.

Boris De la Cruz

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