Ce quinquagénaire, qui vit dans une commune de la périphérie de Nîmes, est mis en examen depuis novembre 2024 pour "viol et agression sexuelle" sur sa belle-fille. C'est cette jeune femme qui a dénoncé les faits alors qu'elle était hospitalisée dans une unité psychiatrique du département. Des dénonciations qui ont entraîné une enquête de la gendarmerie, puis une garde à vue et une incarcération de cet homme, âgé de 52 ans. Il est en détention provisoire depuis huit mois et demandait cette semaine un contrôle judiciaire.

Un mis en cause qui a d'abord nié les faits avant de reconnaître "des relations sexuelles consenties" avec sa belle-fille. D'ailleurs, sa femme a donné du crédit aux accusations en expliquant aux enquêteurs qu'elle croyait sa fille concernant le comportement déviant de son mari.

Un homme qui a déclaré en procédure qu'il considérait la jeune femme "comme sa fille, mais aussi comme sa petite femme". Il n'a été condamné qu'à une seule reprise avant les faits, il s'agissait d'une procédure de violences sur une personne dépositaire de l'autorité publique.

La cour d'appel a décidé de maintenir en détention provisoire le mis en examen.