Publié il y a 10 mois - Mise à jour le 30.11.2023 - Boris De la Cruz - 1 min  - vu 2071 fois

GARD Viols et agressions sexuelles sur des élèves de maternelle, l'ex-instituteur bientôt jugé

Le juge d'instruction a rendu son ordonnance il y a près de deux ans et le procès devait avoir lieu avant... Mais un pourvoi en cassation a été décidé et a suspendu le procès pénal. C'est maintenant officiel, le pourvoi est rejeté et l'ex-instituteur de Caveirac sera jugé entre le 30 janvier et le 5 février 2024 devant la cour d'assises du Gard.

Il n'a jamais varié dans ses déclarations devant les gendarmes et le magistrat instructeur. Il affirme haut et fort qu'il n'a jamais abusé des élèves de maternelle dont il avait la charge. Pourtant, des parents d'enfants scolarisés en maternelle à Caveirac ont décidé de pousser la porte de la gendarmerie de Calvisson en décembre 2016 pour se plaindre du comportement de l'enseignant. Ensuite, d'autres parents ont été retrouvés et ils ont également dénoncé des faits d'abus sexuels de la part du maître d'école. Des actes répréhensibles qui seraient survenus au moment de la classe. 

L'ex-instituteur gardois, aujourd'hui âgé de 64 ans, est mis en examen depuis septembre 2017. Cet enseignant a exercé son métier pendant une vingtaine d'années dans plusieurs établissements scolaires gardois et a été suspendu par l'Éducation nationale lors de la révélation des faits. Il a été détenu pendant deux ans dans ce dossier criminel qui sera jugé par la cour d'assises du Gard fin janvier.  

Sa mise en examen et son incarcération avaient suscité un émoi considérable dans le village de Caveirac où il enseignait avant d'être interpellé. Des enfants avaient décrit des siestes et des jeux à connotation sexuelle dans l'établissement scolaire et la salle de cours. 

La cour de cassation a rejeté son pourvoi, l'ex-instituteur sera donc jugé début 2024 pour viols et agressions sexuelles. Il est défendu depuis le début de la procédure par maitre Marc Roux. Les parties civiles, elles, seront représentées par Me Anaïs Lopes, Me Béatrice Lobier-Tupin, et l'ancien bâtonnier Aoudia.  

Boris De la Cruz

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