Il est 17h, ce 21 mars 2023, lorsqu'une dame promène ses chiens dans un endroit habituel pour elle, un terrain vague de Milhaud, dit-elle. Les deux animaux gambadent. Quelques minutes plus tard, elle voit apparaître un homme qui lui indique qu'il vient de tirer à la carabine sur un de ses chiens. Il n'y a plus rien à faire pour l'animal dont un tir vient de perforer la colonne vertébrale. 

Le tireur souligne à ce moment-là que le chien abattu venait d'attaquer son chevreau qui est, lui aussi, mort avec des traces visibles de crocs sur sa peau. La propriétaire du chien propose de dédommager "l'éleveur" en indiquant à la barre du tribunal correctionnel de Nîmes que ses chiens avaient été lâchés dans un lieu public et qu'il a été retrouvé mort également sur ce même terrain.

Cest le propriétaire du chevreau qui était poursuivi devant le tribunal correctionnel pour "sévice graves ou acte de cruauté envers le chien"... Le "paysan" est condamné à une amende de 800 euros pour la non déclaration d'une arme, mais la propriétaire du chien qui était victime dans ce dossier est déboutée. Le tribunal a estimé qu'elle avait commis une faute en laissant divaguer ce chien qui a ensuite attaqué le chevreau.