Lorsque ce conducteur, âgé de 43 ans, a été interpellé le 3 mai dernier dans un petit village proche de Bagnols-sur-Cèze, il était en état d'alcoolémie et à une vitesse trop importante. Immédiatement cet homme " en récidive de conduite d'un véhicule sous l'empire d'un état alcoolique avec une concentration d'alcool par litre d'au moins 0,80 grammes-(sang)", a été interpellé et placé en garde à vue. C'est à ce moment-là que le problème survient : " les forces de l'ordre devaient appeler immédiatement la permanence du procureur de la république pour aviser des faits et de la mesure de garde à vue", plaide pour le détenu, maître Alexandre Barakat. "En réalité le procureur a été avisé près de deux heures plus tard, les textes sont formels le parquet doit être avisé immédiatement", souligne l'avocat qui demande et obtient sur ce seul critère la relaxe de son client. 

Le prévenu arrivé entre deux agents pénitentaires au tribunal correctionnel de Nîmes est reparti libre.