Publié il y a 4 mois - Mise à jour le 30.11.2023 - Lïana Delgado - 1 min  - vu 2311 fois

NÎMES Il vend de la drogue pour pouvoir amener son chien chez le vétérinaire

Chien malade
Photo de Vadim Kaipov

Ce jeudi 30 novembre, un jeune Nordiste de 18 ans comparaît devant le tribunal correctionnel de Nîmes suite à une arrestation pour trafic de stupéfiants.

Le mardi 28 novembre, à Nîmes, la police observe des transactions entre différents individus. Le prévenu va donc être arrêté avec des sachets contenant du cannabis et 80 euros en liquide. Les forces de l’ordre vont le reconnaître car 12 jours auparavant, ils l’avaient déjà contrôlé. Deux acheteurs seront interpellés et affirment avoir acheté leur consommation au jeune.

Le vendeur de stupéfiants habite en région parisienne et explique lors de son jugement qu’il s’est rendu à Nîmes pour des vacances. Étudiant en bac pro commerce, ses aveux interrogent le tribunal car “nous sommes pas en période de vacances scolaire”, indique le président Denis Weisbuch. Il affirme être à Nîmes pour seulement onze jours et avoue : “C’est vrai que j’ai vendu durant deux sessions mais pas plus.” Il reprend : “Et les 80 euros que j'avais sur moi viennent d’un vélo électrique que j’ai vendu avant de venir ici en vacances.”

Quand le président va le questionner sur le motif de son implication dans le trafic de stupéfiant, sa réponse va étonner le tribunal. Il explique : “Mon chien était malade, j’avais besoin d’argent pour l'emmener chez le vétérinaire.” Pour mieux comprendre, Denis Weisbuch lui demande plus de précision : “Mais où est votre chien ?” Après un temps de réflexion, le prévenu répond “chez quelqu'un”.

Malgré un casier judiciaire vierge, le tribunal le condamne à un an de sursis probatoire avec obligation de travail ou de formation assorti à l’interdiction du territoire gardois et de détenir une arme.

Lïana Delgado

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