Elle effectuait des journées supérieures à 24h selon les estimations de la CPAM. C'est d'ailleurs l'organisme public qui a dénoncé les faits à la Justice et déposé plainte en constatant des "anomalies" importantes dans le dossier de cette infirmière libérale.

Depuis quelques semaines, une enquête est en cours au commissariat de Nîmes, avec dans le rôle de "témoin numéro un", une infirmière. Cette professionnelle expérimentée, âgée d'une quarantaine d'années, a été placée en garde à vue mardi. Elle a été entendue par les enquêteurs sur cette fraude présumée aux organismes sociaux. Elle aurait facturé des prestations irrégulières auprès de patients qui sont évaluées selon la CPAM à près de 400 000 euros sur quatre ans. L'infirmière est sortie de garde à vue tandis que l'enquête du parquet de Nîmes se poursuit. Le GIR, spécialisé dans les saisies de patrimoine, est également chargé des investigations.