Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 10.11.2020 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 3879 fois

NÎMES La "justice corrompue" relaxe trois soutiens de Roland Veuillet

photo illustration - OG8

Trois jeunes femmes étaient renvoyées, ce mardi après-midi, devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour "atteinte à l'autorité judiciaire par discrédit jeté sur une décision de justice".

Les faits se sont déroulés, le 26 décembre dernier devant les grilles du palais de justice de Nîmes où une manifestation était organisée pour soutenir l'un des chefs de file des gilets jaunes, Roland Veuillet. C'est une banderole qui est au coeur de l'infraction reprochée, une pancarte indiquant "Police et justice corrompues".

"Je pense qu'il faut se replacer dans le contexte. À l'époque, les gilets jaunes étaient arrêtés et jugés pour rien, ou plutôt parce que nous luttions", indique une prévenue interrogée à la barre. "Le climat social était explosif, si c'était à refaire nous ferions différemment, mais nous étions dans un combat", ajoute une autre essayant de minimiser au maximum la portée des propos visant les institutions.

"La poursuite aujourd'hui devant un tribunal correctionnel est indécente. On ne peut pas imposer la loi du silence. Pourquoi avoir infligé 24h de garde à vue à une femme qui soigne et aide les autres aujourd'hui car elle travaille dans un hôpital ? Ne pouvait-il pas y avoir une autre décision que de rabaisser cette femme sans problème ?", s'indigne dans sa plaidoirie et avec succès maître Alexis Fages pour une gilet jaune. Les trois complices poursuivies devant la juridiction pénale ont finalement été relaxées pour des infractions insuffisamment caractérisées alors que le procureur de la République avait réclamé pour chacune des mises en cause 500 euros d'amende.

Boris De la Cruz

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