
« On a besoin d’un gars pour sauter d’une falaise ! ». C’est avec cette invitation peu engageante que la vie de Jean-Marc Allègre a basculé en 1954. Car le téméraire Gardois relève le défi et il fait alors le grand saut dans le monde du cinéma. Quelques jours après, sa carrière débute vraiment. Monté à Paris pour tenter sa chance dans le septième art, ce sportif accompli place toutes ses économies dans son inscription aux cours Simon. Après la fameuse falaise, sa carrière prend une nouvelle dimension :
« Quelques jours après, on m’a demandé d’être la doublure de Constantine. Il y avait des cascadeurs qui refusaient car leur nom n'apparaissait pas au générique, moi je m’en foutais. J’ai donné trois coups de poing. » Il se souvient d'une drôle d'anecdote qui s'est produite entre deux prises. Eddie Constantine lui demande de répondre au téléphone à sa place : « J'ai décroché le combiné et j’ai dit à Constantine : « Monsieur, vous avez un fils ». La collaboration entre les deux hommes dure le temps d’une dizaine de films. « Constantine était adorable, il est même venu en Camargue pour me présenter sa nouvelle femme et sa fille », se souvient Jean-Marc. De film en film, le Gardois saute d’un hélicoptère pour …