Publié il y a 2 h - Mise à jour le 05.11.2025 - Abdel Samari - 2 min  - vu 174 fois

ÉDITORIAL Un bungalow à la place de la médiathèque Marc-Bernard

La médiathèque temporaire Marc Bernard.

La médiathèque temporaire Marc Bernard.

- Photo : Norman Jardin.

Mais quel gâchis deux ans plus tard !

Quand apparaît hier, lors de la visite presse, le bungalow pour faire office de bibliothèque municipale temporaire à Pissevin, c'est forcément une image bien triste qui saute aux yeux. L'offre culturelle désormais proposée dans ce quartier est-elle à la hauteur de la population ? On est en effet bien loin du bâtiment au cœur du quartier qui abritait la bibliothèque Marc-Bernard. Bien sûr, la fermeture en 2023 par la municipalité était légitime au regard de l'insécurité aux abords, y compris pour le personnel. Mais quel gâchis deux ans plus tard ! Alors qu'il suffisait de sécuriser les lieux, l'ex-adjointe à la Culture avait annoncé par surprise la démolition du bâtiment après plus d'un million de travaux quelques années plus tôt. Promettant à l'époque un lieu de remplacement temporaire de qualité pour une reconstruction totale d'ici à 2027. Finalement, la Ville de Nîmes indique lancer une étude d'assistance à maîtrise d'ouvrage (AMO) pour préfigurer la future médiathèque définitive, dont la construction est prévue entre 2029 et 2030, dans le cadre du projet de renouvellement urbain piloté par l'ANRU. Il va falloir patienter cinq ans comme cela ? Est-ce que pour 700 000 euros de coût de réinstallation, il n'y avait pas mieux à faire en attendant ? Vincent Bouget, le leader de la Gauche, dénonçait fort justement il y a deux ans "un tel gâchis, financier et humain". Et se posait la question : "Qui pilote toutes ces opérations ? Pour quoi faire ? Et pour qui ?" Rappelant que "les habitants de Pissevin (et au-delà) privés de cet équipement culturel doivent être traités avec davantage de considération". En effet, malgré la meilleure volonté du successeur de Sophie Roulle, Daniel Jean-Valade, ce ne sont pas les 10 000 bouquins sur place, les espaces vidéos ou les bus qui pourront effacer cette nouvelle réalité. "Cette réouverture a pris du temps, trop de temps", rajoute le candidat de Nîmes avenir, ancien premier adjoint de Jean-Paul Fournier, Julien Plantier. Dans son équipe, l'ex-adjointe à la Culture. Celle qui a piloté ces opérations. Oui, cela a pris trop de temps, il a raison. Mais ce sont surtout les bonnes idées qui ont cruellement fait défaut.

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Abdel Samari

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