"N'oubliez pas les paroles". Ce programme ne figure pas dans les favoris de la Nîmoise. D'ailleurs, son domicile n'est pas équipé de téléviseur. "J'ai dû la regarder une ou deux fois peut-être,chez ma grand-mère", glisse-t-elle. L'avantage des écrans aujourd'hui, des petits, très petits, les smartphones par exemple, c'est qu'ils permettent de voir, mais aussi d'être vu via les réseaux. À chacun de choisir ce qu'il veut montrer. Sur ceux de Faustine Pont, 33 ans,  il y a à voir et à écouter. Elle a fait de sa passion, la chanson, son métier. Son premier album, Brasier, réalisé par Emmanuel Da Silva, est sorti le 24 février de cette année.

 À relire. GARD. Faustine Pont brûle toujours de la même passion

Et depuis, la Gardoise sillonne les scènes de la région. Le 15 octobre dernier, elle a notamment assuré, devant 300 personnes, la première partie de Nach (Anna Chedid) dans une salle qu'elle connaît bien pour y avoir fait une résidence artistique, l'Ombrière à Uzès. Faustine prépare l'année 2024 et déjà une date, parmi d'autres, lui fait garder son charmant sourire. Une première partie encore, celle de Cali, lors du prochain festival Les Gueules Rouges à Saint-Martin-de-Valgalgues, le 18 mai. 

Avant cela, 2023 s'achèvera en beauté, avec un passage à la télévision, dans le jeu de Nagui, le 25 décembre prochain. "La directrice de casting m'a contactée au printemps dernier. Comme je le disais, je ne connaissais pas bien l'émission mais lorsqu'elle m'a dit que je pourrais parler de ma musique, de mon  projet artistique, j'ai un peu plus tendu l'oreille", se souvient la trentenaire. Une, deux, trois étapes de casting et voilà notre Gardoise propulsée devant les caméras. L'enregistrement a eu lieu le 23 octobre dernier, même si, bien sûr, nous n'en connaîtrons le dénouement que le jour de Noël. 

Cela n'empêche pas Faustine de partager son expérience. "C'était à la fois rigolo, mais aussi stressant, car comme l'indique le titre, il ne suffit pas de chanter, il faut se souvenir de toutes les paroles des chansons proposées", s'amuse-t-elle. Alors un mois avant son passage, la Nîmoise s'est plongée dans les révisions. "J'ai travaillé sur cinq à six chansons par chanteurs et chanteuses connus depuis les années 60. Bien sûr, j'ai fait 3 000 impasses !" Reste à savoir si ses efforts ont été récompensés, en tout cas "c'était un chouette défi à relever et toute l'équipe a été formidable", conclut-elle.